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Presse française: la mort de Ben Laden un net gain de popularité pour Obama

Presse française: la mort de Ben Laden un net gain de popularité pour Obama
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Si la presse française de cette semaine a salué l'élimination de ben Laden par les Etats-Unis, de questions ont étaient également posées dans les journaux sur les vraies raisons qui ont incité les Etats Unis à tuer le chef d’Al-Qaïda en ce moment.
A la une, le journal "Le Figaro" écrit : "les enquêtes d'opinion effectuées aux Etats-Unis après la mort du chef terroriste montrent un net gain de popularité pour le président. Assez pour avoir un impact sur l'élection de 2012 ? Rien n’est moins sur. L’effet était prévisible plusieurs sondages réalisés au lendemain de la mort montrent que l’événement vaut à son annonceur un gain très net de popularité".
"Ce retour d’opinion est un effet classique après une victoire militaire majeure. Il confirme l’importance pour les Américains de cet événement qu’ils ont attendu pendant dix ans. A 18 mois de la présidentielle, ce capital de sympathie est une aubaine pour Barak Obama. D’autant que la progression est particulièrement importante chez les électeurs républicains", a commenté le Figaro.
"Qu’est-ce qui prouve que ben Laden est bien mort ? se demande à son tour Le Journal de la Haute Marne.
"Pays de la communication par excellence, les Etats-Unis paraissent pourtant s’empêtrer dans leurs explications et leurs silences. Pas d’image du cadavre de leur ennemi numéro 1. Une immersion rapide de son corps. On peut parier sans risque de se tromper qu’en l’absence de preuves visibles, la machine à inventer les rumeurs et les fantasmes va se mettre à fonctionner très rapidement", ajoute-t-il.
Pour sa part, le journal "Le Monde" relève les doutes d’un complot en publiant un article titré : la mort d’Oussama ben Laden relance les thèses conspirationnistes. "Ben Laden est un agent de la CIA. Ben Laden n'a pas orchestré les attentas du 11 septembre. Le chef d’Al-Qaida a suscité depuis dix ans les théories les plus folles. La mort d’Oussama ben Laden annoncée dimanche soir, l’abandon de son corps en pleine mer et le refus de la maison blanche de publier toute photo de la dépouille ont provoqué des réactions très suspicieuses.

La Libye
La presse française continue d'évoquer la guerre en Libye même si la mort de Ben Laden a pris le dessus pendant toute la semaine.
Libye : bientôt, un cessez-le-feu ? titre le "France soir". "Le ministre italien des Affaires étrangères estime qu’un cessez-le-feu pourrait survenir d’ici quelques semaines en Libye" a-t-il affirmé, ajoutant que "près de trois mois après le début de la révolution, un-cessez-le-feu pourrait survenir d’ici quelques semaines en Libye. C’est en tout cas ce qu’a assuré mercredi Franco Frattini, après une réunion à Rome du groupe de contact sur la Libye". "Quelques semaines pour obtenir un cessez-le-feu", s’étonne France soir, soulignant que "le délai paraît bien court, même si lors de la réunion du groupe de contact sur la Libye, la Turquie a évoqué un délai de sept jour.
 "Nous travaillons sur des délais rapides, afin que le régime comprenne qu'il n'y a plus de possibilité pour l'avenir", a déclaré Franco Frattini, ajoutant que "la perspective est claire : cessez-le-feu et départ de Kadhafi qui abandonne le pays et le pouvoir'. Mais le ministre a néanmoins prévenu : "Nous sommes conscients que le régime a encore des forces militaires et des arsenaux soutenus en majorité par des mercenaires, que l'OTAN a réduits d'environ 40%", termine le France soir.

Syrie
Concernant la Syrie, la presse française, comme son habitude, n'a pas ménagé ses mots. Le Figaro a écrit : "Alain Juppé a indiqué mardi que Paris souhaitait voir le président syrien personnellement visé par les sanctions que prépare l'Union européenne. "Face à la poursuite de la répression en Syrie Paris souhaite la mise en place rapide de sanctions contre le régime de Bachar el-Assad. Alain Juppé a confirmé mardi que la France accentuait actuellement la pression contre Damas en souhaitant que le président syrien fasse partie des individus visés par les mesures en préparations par l'Union européenne. Un gouvernement qui tue ses citoyens parce qu'ils veulent s'exprimer et instaurer une vraie démocratie perd sa légitimité", a déclaré le ministre des Affaires étrangères. Des sit-in de l'opposition devaient débuter mardi dans tout le pays et plus de 1000 personnes ont été arrêtées en deux jours, laissant craindre un nouveau tour de vis des autorités. À Bruxelles, les sanctions en cour d’élaboration pourraient comprendre un embargo sur les armes, une interdiction de visa à l'encontre des auteurs de la répression, Bachar al-Assad en tête, et un gel des avoirs syriens dans l'UE".

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