Cheikh kassem: le groupe du 14 Mars veut le TSL pour viser la résistance et non pas pour dévoiler la vérité

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a confirmé que "le tribunal spécial pour le Liban (TSL) est totalement politisé et il s'inscrit dans le cadre d'un plan américano-israélien visant à porter atteinte à la résistance".
"Les événements des deux ou trois dernières années ont apporté la preuve que le TSL est totalement politisé, et dès le départ, il a été une création américaine, française et israélienne afin de faire face au Hezbollah et au projet de la résistance dans cette région", a-t-il souligné ajoutant qu'il est à la recherche d'indices et de preuves falsifiés pour réaliser un tel objectif".
"Nul n'ignore que dès le départ, toutes les démarches entreprises (par le tribunal) étaient basées sur la falsification. Les gens du 14 Mars veulent que ce tribunal prenne pour cible la résistance", a-t-il poursuivi au cours d'une cérémonie à caractère social organisée à Ghobeiry, dans la banlieue sud.
Cheikh Kassem a indiqué que "ce tribunal n'a jamais eu pour but de dévoiler la vérité sur l'assassinat de Rafic Hariri. Il est contre l'intérêt du Liban car il a été prouvé qu'il est utilisé pour susciter la discorde et pour imposer un projet politique qui est sans aucun rapport avec l'intérêt du Liban".
"Ce tribunal est sans aucun rapport avec la recherche de la vérité qui ne saurait être dévoilée de cette façon et dans cette direction. Par ailleurs, ce tribunal est basé sur de faux témoins, sachant qu'ils ont refusé que le dossier des faux témoins soit transféré devant la Cour de justice car ils savent très bien que ce dossier les condamne du fait qu'ils sont impliqués dans l'affaire des faux témoins",
Et d'ajouter: "Le tribunal a pour finalité d'affaiblir le Liban dans sa confrontation avec Israël. De ce fait, nous sommes contre ce tribunal tant sur le plan de la forme qu'au niveau du fond ou des résultats, même si leurs cris doivent s'élever jusqu'au ciel."
Le numéro deux du Hezbollah a souligné en outre qu'il existe "deux, et seulement deux projets qui se présentent dans la région, en l'occurrence le projet de la résistance et du refus, d'une part, et le projet de la capitulation et de la consolidation de l'entité israélienne et du nouveau Moyen-Orient, d'autre part ». « En ce qui nous concerne, nous sommes avec le projet de la résistance, car sans la résistance, le Liban n'aurait aucun rôle à jouer, et sans la résistance, il n'y aurait pas eu d'économie et de développement au Liban", a conclu cheikh Kassem.