Enquêtes pour corruption: Netanyahou de nouveau interrogé le 12 juin

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou devrait être interrogé par la police pour la dixième fois le 12 juin, a rapporté vendredi la chaîne israélienne «Hadashot».
Selon la chaîne, l'ancien conseiller médiatique de Netanyahou, Nir Hefetz, qui a signé «un accord de coopération avec la justice israélienne», a dévoilé de nouveaux détails concernant les différentes enquêtes dont le Premier ministre fait l'objet.
Fin mars, Benjamin Netanyahou avait été interrogé pendant plusieurs heures par les policiers dans l'une des enquêtes pour corruption présumée.
Netanyahou, ainsi que sa femme Sara et son fils Yair avaient été entendus dans l'affaire dite «Bezeq», du nom du plus important groupe israélien de télécommunications.
Dans cette enquête, la police vise à déterminer si les Netanyahou ont cherché à s'assurer une couverture favorable de la part du site d'information «Walla», propriété de Shaul Elovitch, en contrepartie de faveurs gouvernementales qui pourraient avoir rapporté des centaines de millions de dollars à «Bezeq», dont Elovitch est le principal actionnaire.
Selon «Hadashot», Hefetz aurait affirmé dernièrement aux policiers qu'il s'entretenait lui-même près de six à sept fois par jour avec le propriétaire de Walla.
Il aurait également révélé que Netanyahou et Elovitch avaient pleinement conscience de l'équivoque de leurs relations.
Par ailleurs, selon la «chaîne 10», de nouvelles arrestations pourraient avoir lieu suite au témoignage de Hefetz, qui aurait livré les noms de nouveaux suspects impliqués dans l'affaire surnommée «2000», selon laquelle Netanyahou aurait sollicité une couverture favorable du quotidien «Yedioth Aharonot» en échange d'une réduction de l'influence du journal gratuit, «Israel Hayom», rival du «Yedioth».
Des sources proches de Netanyahou ont réagi aux informations en déclarant que «ces nouvelles fuites n'apporteront rien».
Le 13 février, la police de l’occupation israélienne a recommandé auprès du parquet la mise en examen du Premier ministre dans le dossier «2000», mais aussi dans le cadre de l'affaire «1000», selon laquelle Netanyahou se serait rendu coupable de «délits de corruption, fraude et abus de confiance» bénéficiant, avec sa femme et son fils, de riches présents de la part de deux milliardaires.
Benjamin Netanyahou proclame son innocence sur tous les fronts, dénonce une «chasse aux sorcières» et affirme sa ferme intention de rester à son poste.
Il n'est pas «légalement» tenu de démissionner s'il est inculpé.
Source: agences et rédaction
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