Trump assure que les Américains vont partir de Syrie «très vite»

Les Américains vont partir de Syrie «très vite» maintenant que les terroristes de «Daech» sont en passe d’être totalement vaincus, a déclaré jeudi Donald Trump.
«On va quitter la Syrie très vite», «vraiment très bientôt», a dit le président américain à plusieurs reprises au cours d’un discours dans l’Ohio.
«On va rentrer au pays, chez nous, où nous voulons être», a-t-il insisté, sans donner plus de précisions.
«On va bientôt avoir repris 100% du califat, comme ils l’appellent», a-t-il ajouté au sujet des territoires occupés par «Daech» en Irak et en Syrie ces dernières années et dont le groupe terroriste a notamment été chassé, à la fois par les forces irakiennes, l’armée syrienne et ses alliés russes et iraniens. Cependant plusieurs dirigeants syriens et irakiens accusent les États-Unis d’avoir soutenu «Daech».
Damas considère la présence des États-Unis en Syrie «illégitime», car la campagne militaire de la coalition internationale –menée par les États-Unis- ne disposait d'aucune forme de consentement ou d'autorisation de la part du gouvernement syrien et que ces raids aériens violaient le droit international.
Les déclarations du président des États-Unis semblent en contradiction avec ce que disait, mi-janvier, son ex-secrétaire d’Etat.
Dans un discours sur la stratégie américaine en Syrie, Rex Tillerson avait affirmé que l’armée américaine, qui a déployé près de 2.000 hommes sur place, resterait dans ce pays «jusqu’à la défaite totale de Daech», mais aussi pour «contrer l’influence iranienne» et, «au bout du compte, aider à chasser le président Bachar al-Assad».
«Il est crucial, pour notre intérêt national, de maintenir une présence militaire et diplomatique en Syrie», avait déclaré le chef de la diplomatie américaine, finalement limogé mi-mars par Donald Trump en raison de divergences sur plusieurs dossiers.
Interrogée sur la portée des propos présidentiels, la porte-parole du département d’Etat Heather Nauert n’a pas été en mesure jeudi de préciser les intentions américaines. Mais elle a assuré ne pas être au courant d’un changement de politique en cours.
Source: agences et rédaction