«Israël» admet avoir frappé une centrale nucléaire syrienne en 2007

Un interdit de publication a été levé mercredi matin en «Israël» concernant plusieurs frappes des chasseurs de l'armée de l'air israélienne en Syrie, longtemps mentionnées dans les médias étrangers sous le nom d'«opération Orchard».
Dans la nuit du 5 au 6 septembre 2007, l'armée de l'air israélienne ciblait un réacteur en cours de construction à Al-Kibar - lequel devait être opérationnel seulement 3 mois plus tard - dans la région de Deir ez-Zor, dans l'est de la Syrie.
«C'était en fait la plus importante frappe israélienne sur le territoire syrien depuis la guerre de Yom Kippour», a déclaré l'actuel chef d'état-major israélien, le général Gadi Eizenkot, qui était à l'époque à la tête du commandement du nord.
En outre, un document officiel signé de la main du commandant de l'armée de l'air, Eliezer Shkedi, au moment des faits précise la nature de l'opération.
«Vous êtes envoyés pour remplir une mission de la plus grande importance (…). Il est important que cette opération ne soit pas liée à Israël, du moins dans un premier temps, et qu'elle n'entraîne pas un conflit armé dans la région», peut-on lire dans le document qui a été rendu public.
Dans la nuit du 5 au 6 septembre, huit F-16 israéliens ont pris part à la mission, créant ainsi un effet de surprise total. La communauté du renseignement israélienne surveillait toutefois le site depuis deux ans.
«Le problème de l'exposition était réel, et je pense que nous nous sommes tous rendus compte que l'exposition pouvait entraîner une activation du réacteur plus tôt que prévu, ce qui signifiait que nous ne pouvions plus l'attaquer», a affirmé Amikam Norkin, aujourd'hui commandant de l'armée de l'air israélienne, et qui était à la tête des opérations de l'unité en 2007.
Source : sites web
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