Le Monde célèbre le nouvel an

Les pays du monde ont célébré le nouvel an dans une ambiance de fête. Les tout premiers à quitter 2010 ont été les habitants de Kiribati, petite île du Pacifique. Les quelque 6000 membres de cette communauté insulaire très religieuse se sont réunis dans les églises. Puis est venu le tour de la Nouvelle-Zélande.
Ambiance également festive en Australie, même si les préparatifs ont été perturbés par des inondations sans précédent dans le nord-est de l'île-continent. A Sydney où s'est réunie une foule record de plus de 1 million de personnes, des milliers de courageux avaient commencé dès la mi-journée à prendre le chemin du port afin de se trouver aux première loges pour le feu d'artifice tiré depuis le Harbour Bridge. 
Le feu d'artifice tiré depuis la baie de Hong Kong a réuni 400.000 personnes tandis que des millions de Japonais se sont rendus dans les temples shintoïstes pour "se purifier". A Séoul, selon la tradition bouddhiste, la cloche du pavillon Bosingak devait sonner 33 fois, devant 100.000 personnes rassemblées.
En France plus de 350.000 personnes, selon la préfecture de police, dont de nombreux touristes, ont célébré le passage à l'an 2011 sur les Champs-Elysées, à Paris. Dans le secteur de la Tour Eiffel (Trocadéro et Champ-de-Mars), elles étaient plus de 50.000, au plus fort de la fréquentation.
A Londres, après une vague de froid qui a semé le chaos, des centaines de milliers de personnes se sont rendues sur les berges de la Tamise pour écouter Big Ben égrener les dernières secondes de l'année.
A Tallinn, le passage à 2011 marquait aussi l'entrée, à la fois très attendue et déjà source d'inquiétudes, dans la zone euro, avec la fin de la monnaie nationale et l'adoption de la monnaie européenne. 
A New York, après le passage d'une sévère tempête de neige sur le nord-est des Etats-Unis, des milliers de personnes se sont rendues à Times Square pour assister au décompte des dernières minutes de l'année.