«Israël» utilise trop les assassinats ciblés, mettant en danger la vie de civils, rapporte le NYT

«Depuis la Seconde Guerre mondiale, Israël a utilisé les assassinats ciblés davantage que tout autre pays occidental, mettant en danger, dans de nombreux cas, la vie de civils», rapporte mardi le New York Times, citant Ronen Bergman, journaliste israélien spécialiste des questions de sécurité.
Publiant un extrait du livre «Rise and Kill First» de Bergman, à paraître le 30 janvier, le quotidien américain a dévoilé que l'ancien Premier ministre israélien Ariel Sharon était prêt à abattre un avion commercial pour assassiner le leader palestinien Yasser Arafat.
L’opération ciblant le leader de l'OLP était censée avoir lieu en 1982 mais a été avortée après que les services de sécurité israéliens ont réalisé que ce n'était pas le dirigeant palestinien qui était pas à bord de l'avion visé, mais son petit frère Fathi Arafat, explique Bergman, détaillant les contacts entre les agents israéliens sur place et les responsables, qui étaient prêts à donner le feu vert pour viser l'avion.
Selon le NYT, 30 enfants palestiniens, survivants du massacre perpétré dans les camps de réfugiés de Sabra et de Shatila à Beyrouth, se trouvaient à bord de l'avion qui les conduisait en Egypte pour se faire soigner.
En 1982, en tant que ministre de la Guerre, Sharon a ordonné l'invasion terrestre des forces d’occupation israéliennes au Liban. Cette agression a valu à Sharon d'être accusé de responsabilité indirecte dans les massacres perpétrés par des milices libanaises dans deux camps de réfugiés supervisés par «Israël», qui ont coûté la vie à des centaines de Palestiniens.
Arafat est quant à lui mort à l'hôpital militaire de Percy près de Paris le 11 novembre 2004.
La cause officielle de sa mort a donné naissance à une foule de théories du complot accusant «Israël».
Source: agences et rédaction
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