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Des entreprises américaines s’opposent aux sanctions antirusses

Des entreprises américaines s’opposent aux sanctions antirusses
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La proposition de loi du Sénat sur les sanctions contre la Russie a suscité de vives réactions de la part d’entreprises américaines, qui ont lancé une campagne de lobbying visant à amender la proposition de loi sur les sanctions antirusses.

Des entreprises américaines s’opposent aux sanctions antirusses

De nombreuses entreprises américaines réclament des amendements à la proposition de loi sur de nouvelles sanctions contre la Russie, a déclaré la chaîne de télévision CNN, citant des sources au sein du Congrès des États-Unis.

Parmi ceux qui sont derrière cette initiative figurent les géants pétroliers et énergétiques BP, Exxon et General Electric, ainsi que Boeing, le conglomérat bancaire Citigroup, MasterCard et Visa. En outre, il y a aussi les grands groupes Ford, Dow Chemical, Procter&Gamble, International Paper, Caterpillar et Cummins.

Selon les entreprises, de nouvelles sanctions pourraient avoir des conséquences imprévues et pourraient causer des dommages importants à leurs activités. Cependant, elles ne préconisent pas la levée complète des mesures restrictives.

Le Sénat américain a approuvé le 14 juin une proposition de loi qui propose de durcir les sanctions visant la Russie dans le cadre d'un amendement de Mark Crapo concernant les sanctions contre l'Iran.

Le texte propose de réduire la durée de financement des banques russes, qui sont déjà visées par les sanctions américaines, de 90 à 14 jours, et celle des sociétés pétro-gazières russes à 30 jours. En outre, le document interdit au président américain Donald Trump de lever les restrictions sans le feu vert du Sénat.

Moscou avait antérieurement prévenu que le projet des sénateurs américains de durcir les sanctions et d'entraver le fonctionnement des banques et des entreprises pétro-gazières russes risquait de provoquer une crise des sanctions. Le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a également noté que ce n'était pas le chemin qu'entendait emprunter la Russie.

Source: agences et rédaction

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