Alep: «l’Armée syrienne libre» ouvre le feu sur 200 civils et torpille leur évacuation

Une fois de plus, les extrémistes occupant les quartiers est d’Alep ont empêché les civils de rejoindre la partie de la ville contrôlée par l’armée syrienne. L’«Armée syrienne libre» (ASL), considérée par certains pays occidentaux comme «modérée», a ouvert le feu empêchant l’évacuation de 200 personnes.
Les miliciens de l’«ASL» ont lancé des obus et des bonbonnes de gaz aux mortiers sur une fouille de civils qui tentait de quitter les quartiers orientaux de la ville d'Alep, assiégés par des extrémistes armés, a annoncé à Sputnik Rizan Hadou, membre du Conseil démocratique syrien (opposition). Selon ce dernier, «les unités de l'ASL déployés à Boustan al-Bacha ont pilonné le quartier de Cheikh Maksoud avec des obus de mortier et de bonbonnes de gaz», ajoutant que cette attaque avait été entreprise lors de la tentative d'évacuer 200 personnes de la partie orientale de la ville. Les projectiles ont contraint les civils à renoncer à l'évacuation.
Rappelons que les extrémistes occupant l'est d'Alep se servent de civils comme de boucliers humains. Bien que des couloirs humanitaires aient été ouverts à plusieurs reprises, les extrémistes ont toujours empêché les civils ainsi que les combattants désireux de rendre les armes de les emprunter procédant même à des exécutions en public.
L'armée syrienne a par ailleurs accusé mardi les terroristes de stocker de la nourriture alors que les 250.000 habitants de l'Est en manquent. Les Nations unies disent que les dernières rations ont été distribuées le 13 novembre. Aucun convoi humanitaire n'a pu accéder à Alep-Est depuis début juillet.
«Le commandement général des forces armées appelle les combattants des quartiers est d'Alep à ouvrir leurs entrepôts et à distribuer de la nourriture à ceux qui en ont besoin», dit l'état-major syrien dans un communiqué.
Déterminée à obtenir la reddition des terroristes, l'aviation de l’armée syrienne a largué mardi des tracts sur lesquels était représenté un bus: «A ceux qui portent des armes, nous vous tendons notre main. Réservez votre place avant qu'il ne soit trop tard», affirme l'armée, et «permettez aux civils qui le souhaitent de partir, arrêtez de les utiliser comme otages et boucliers humains».
Source : agences et rédaction
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