Damas accuse les groupes terroristes d’attaque au gaz toxique à Alep-Ouest

Les groupes terroristes, qui mènent depuis vendredi une importante offensive dans la périphérie ouest d'Alep, auraient utilisé du gaz toxique.
Les médias officiels syriens ont accusé dimanche des groupes armés terroristes d'avoir utilisé du «gaz toxique» dans leur offensive à la périphérie ouest d'Alep, en rapportant 35 cas de suffocation.
De son côté, le directeur de l'hôpital universitaire d'Alep, Ibrahim Hadid, interrogé par la télévision publique syrienne, a confirmé 36 cas de suffocation «parmi les civils et les militaires», accusant lui aussi les terroristes d'avoir utilisé «du gaz de chlore toxique».
Suffocation, spasmes musculaires
Une coalition de groupes terroristes poursuit depuis vendredi une vaste offensive partie de l'extérieur d'Alep, côté ouest, pour mettre fin au siège imposé par l’armée syrienne et ses alliés aux quartiers contrôlés par les bandes armées.
«Les groupes terroristes ont visé le quartier résidentiel de Hamdaniyé avec du gaz toxique», a indiqué l'agence officielle Sana, qui évoque, elle, «35 cas de suffocation» et des blessés souffrant notamment de «spasmes musculaires» et de «dilatation de la pupille».
Dans le cadre de leur offensive, les groupes terroristes cherchent à progresser vers le quartier de Hamdaniyé situé en bordure des quartiers occupés par les terroristes et assiégés par l’armée syrienne. La prise de Hamdaniyé permettrait de briser le siège imposé aux zones contrôlées par les groupes terroristes en établissant un passage vers les territoires contrôlés par les terroristes, à l'extérieur d'Alep.
L'observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a confirmé des cas de suffocation dans les rangs de l’armée syriene dans le quartier de Hamdaniyé et Dahiyet al-Assad.
Dans le même contexte, l'ONU s'est dite «horrifiée» dimanche par les tirs des groupes armés terroristes qui ont fait 41 morts dans les quartiers ouest de la métropole divisée d'Alep.
Depuis vendredi, 41 civils, dont 16 enfants, ont été tués et 250 blessés par les obus et roquettes tirés par les groupes terroristes sur les quartiers ouest d'Alep, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
L'envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, s'est dit «horrifié» et «choqué» par ces tirs, évoquant de possibles «crimes de guerre».
«Ceux qui prétendent qu'il s'agit de soulager le siège d'Alep-est devraient se rappeler que rien ne justifie l'usage d'armes disproportionnées et sans discrimination, y compris les armes lourdes, dans des secteurs habités par des civils», a-t-il conclu.
Source : agences et rédaction
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