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Assad: impossible de parvenir à un règlement de la crise en Syrie sans la lutte contre le terrorisme

Assad: impossible de parvenir à un règlement de la crise en Syrie sans la lutte contre le terrorisme
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Le président syrien Bachar al-Assad a affirmé que le règlement de la crise en Syrie est très clair et simple et réside dans le dialogue inter-syrien sur un processus politique et en même temps dans la lutte contre le terrorisme et les terroristes en Syrie.

Assad: impossible de parvenir à un règlement de la crise en Syrie sans la lutte contre le terrorisme

Dans une interview qu’il a accordée à la chaîne australienne «SBS», le président al-Assad a assuré qu’il est impossible de parvenir à un véritable règlement sans la lutte contre le terrorisme.

«En cas de l’arrêt de tout soutien logistique apporté aux terroristes par des pays occidentaux ou régionaux, tels que la Turquie, l’Arabie Saoudite et le Qatar, de la participation des Syriens au dialogue et de la tenue d’un débat sur la constitution et sur l’avenir de la Syrie et du régime politique, le règlement sera très proche», a-t-il martelé.

Assad a d’autre part indiqué que «l’accès à Raqqa n’est pas très difficile du côté militaire, c’est une question de temps».

Et de poursuivre : «Si on parle de la Syrie en tant que terrain militaire isolé, on pourra accéder à toute zone dans quelques semaines ou mois, mais sans prendre en compte les efforts turcs dans le soutien aux terroristes».

En outre, le président al-Assad était surpris des rapports disant qu’il y a un combat entre l’armée syrienne et le Hezbollah. «L’armée syrienne et le Hezbollah, en soutien des forces aériennes russes, luttent contre tous les groupes armés que ce soient Daech, le Front al-Nosra ou tous les autres groupes affiliés à Al-Qaïda», a martelé le président al-Assad.

Répondant à la question s’il classifie tous les groupes opposants comme terroristes : «Bien sûr que non. Le groupe opposant qui adopte des moyens politiques n’est pas terroriste. Le terroriste c’est celui qui porte une mitrailleuse ou n’importe quelle arme, terrifie les gens et attaque les civils et les propriétés publiques et privées. L’opposition doit être syrienne et ne doit pas œuvrer par procuration d’autres pays, tels que l’Arabie Saoudite ou tout autre pays».

La Russie et l’Iran soutiennent la Syrie, non pas le président

A propos de l’accord de cessez-le-feu, le président Assad a indiqué que cet accord est mis toujours en vigueur dans la majorité des zones, mais il ne l’est pas dans certaines d’autres, faisant savoir qu’il ne faut pas oublier que les groupes terroristes violent quotidiennement l’accord et que les forces gouvernementales ont le droit, en vertu de l’accord, de leur riposter quand ils les attaquent.

Concernant son avis sur la raison du début de la crise en Syrie, le président al-Assad a noté que «certains gens ont manifesté pour la réforme et on ne peut pas dire que tous étaient terroristes ou mercenaires, mais la majorité des manifestants recevaient de fonds du Qatar pour passer aux actes armés», assurant que l’histoire des enfants, qui avaient été arrêtés, est illusoire et n’était pas arrivée.

Abordant la réforme en Syrie qui a principalement commencé en 2000, le président syrien a dit: «Nous avons mené toutes les réformes demandées après le début de la crise il y a cinq ans, et rien n’a changé. La question n’a rien à voir avec la réforme, mais elle dépend de l’afflux de fonds du Qatar. La majorité des personnes qui avaient réclamé la réforme avec sincérité au début de la crise ne manifestent pas actuellement et ne s’opposent guère au gouvernement».

Assad a souligné que la dissidence de certains ministres ayant prétendu des mesures sauvages menées par le gouvernement était sur demande de l’Arabie Saoudite et dans certains cas de la France, indiquant qu’ils appartiennent actuellement aux pays mentionnés, non pas à la Syrie et qu’ils n’ont plus de valeur en Syrie. «Leur dissidence n’a rien changé et n’a pas influé sur la réalité en Syrie», a-t-il précisé.

Le président a fait allusion à la compréhension erronée en Occident et à la propagande médiatique disant que la Russie et l’Iran soutiennent le président, affirmant que la question n’a rien à voir avec le président ou avec une personne. «La question dépend de la situation dans son ensemble. Le chaos en Syrie aura un effet de domino dans la région et influera sur les pays voisins, l’Iran et la Russie, ainsi que sur l’Europe. L’Iran et la Russie défendent leur stabilité et leurs intérêts en défendant la Syrie. Ils défendent le peuple syrien et son droit de se protéger», a assuré le chef de l’Etat syrien.

De même, Assad a favorablement accueilli tout effort dans la lutte contre le terrorisme en Syrie, soulignant que cet effort doit être réel, non pas formel comme c’est le cas actuellement au nord de la Syrie, où 60 Etats n’ont pas pu interdire à «Daech» de se propager. «L’expansion de Daech a arrêté juste après le début du soutien aérien apporté par la Russie», a-t-il martelé.

Et d’ajouter: «La présence de tout étranger en Syrie sans l’admission du gouvernement est illégale s’il veut lutter contre les terroristes ou toute autre partie».

Il faut aider les réfugiés à retourner à leur pays

Le président syrien a fait savoir que la contradiction entre les déclarations des responsables australiens et la position officielle de l’Australie à l’égard de la Syrie exprime la politique de double critère adoptée par l’Occident en général.

«Les pays occidentaux attaquent politiquement la Syrie et envoient ensuite, en secret, leurs responsables, surtout leurs responsables de sécurité, pour traiter avec nous. La majorité des responsables occidentaux répètent uniquement ce que les Etats-Unis veulent», a-t-il dit.

Bachar al-Assad a indiqué que toutes ces déclarations n’ont rien à voir avec la réalité. «Je lutte, ainsi que notre armée, contre les terroristes. Notre gouvernement et toutes nos institutions sont contre les terroristes. Donc, si quelqu’un veut qualifier de +boucher+ celui qui lutte contre le terrorisme, çà sera une autre question».

Concernant la prise pour cible préméditée des hôpitaux, le président al-Assad a indiqué que «le gouvernement syrien n’a pas d’intérêt dans le meurtre des civils et dans l’attaque contre les hôpitaux», affirmant que toute attaque contre les hôpitaux et les civils versent dans l’intérêt des terroristes.

Au sujet des réfugiés syriens dans les différents pays de l’Europe et du monde, le président Assad estime que la chose la plus humanitaire est d’aider les réfugiés à retourner à leur pays en contribuant au rétablissement de la stabilité en Syrie et en interdisant tout appui aux terroristes.

Source: Sana et rédaction

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