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Un homme d’affaire français aurait versé 1 million d’euros pour la campagne de Netanyahou

Un homme d’affaire français aurait versé 1 million d’euros pour la campagne de Netanyahou
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_time depuis 9 années
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L’homme d'affaire franco-israélien Arnaud Mimran a témoigné devant le tribunal à Paris jeudi qu'il avait financé à hauteur d'un million d'euros la campagne électorale du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, rapporte Haaretz jeudi.

Un homme d’affaire français aurait versé 1 million d’euros pour la campagne de Netanyahou

Son témoignage va dans le sens du rapport publié dans Haaretz le mois dernier, selon lequel Mimran a des liens avec Netanyahou depuis des années.

Ce témoignage pourrait faire des dommages collatéraux en «Israël», car le financement aurait enfreint une loi interdisant les candidats au Parlement israélien d'accepter plus de 11.480 shekels venant d'un seul donneur.

Le mois dernier, une enquête menée conjointement par le site d'information français Mediapart et le quotidien israélien Haaretz a révélé une relation entre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et le sulfureux franco-israélien Arnaud Mimran.

«D’après plusieurs témoignages concordants, la famille a aidé le parti Likoud (parti du Premier ministre) et prêté au début des années 2000 son appartement de l’avenue Victor-Hugo (Paris XVIe) à Netanyahou», écrit Mediapart.

En outre, le journal Haaretz a publié une photo, datant de 2003, montrant Arnaud Mimran attablé avec le ministre israélien des Finances de l'époque, Benjamin Netanyahou. L'enquête pointe également les relations de Mimran avec le député de la 8ème circonscription des Français de l'étranger, Meyer Habib.

Douze personnes dont Mimran et deux sociétés sont jugées depuis lundi à Paris pour avoir détourné 283 millions d’euros en jouant sur la TVA des quotas carbone. Parmi les suspects, deux hommes, dont Arnaud Mimran, sont considérés par les juges d'instruction comme les instigateurs de la fraude. Mimran serait par ailleurs mêlé à une histoire d'enlèvement et de séquestration d’un banquier suisse encore en cours d’instruction.

Source : sites web et rédaction

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