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Damas ne veut pas discuter du sort d’Assad à Genève

Damas ne veut pas discuter du sort d’Assad à Genève
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Le chef de la délégation du gouvernement syrien aux négociations de Genève a déclaré mardi matin que le sort du président Bachar el-Assad ne pouvait pas être discuté dans le processus sous médiation des Nations unies.

Damas ne veut pas discuter du sort d’Assad à Genève

Bachar el-Jaafari a ajouté que l'objectif poursuivi par Damas à Genève était de parvenir à un gouvernement élargi sous la présidence d'Assad qui maintiendrait les institutions actuelles du pays.

«A Genève, nous avons pour seul mandat de parvenir à un gouvernement national élargi, c'est notre mandat, c'est l'objectif auquel nous aspirons dans les pourparlers de paix de Genève», a-t-il dit.

L'opposition «ajourne» sa participation aux négociations

Le «Haut Comité des négociations» (HCN) de l'opposition syrienne a annoncé lundi qu'il «ajournait» sa participation aux négociations de Genève, fragilisées par la dégradation des conditions sur le terrain, «sans pour autant la suspendre ou y mettre fin».

Auparavant, l'envoyé spécial de l'Onu pour la Syrie, Staffan de Mistura, avait indiqué lundi que le «HCN» a décidé de suspendre sa participation aux négociations, mais envisage de continuer à prendre part aux discussions «techniques» au sein de l'Onu.

«Il s'agit de la question de la transition politique dans le pays», avait précisé M.de Mistura.

«J'ai pris connaissance de l'intention du Haut comité des négociations de suspendre sa participation formelle aux négociations au Palais des Nations afin d'exprimer son mécontentement de la situation humanitaire et de la cessation des hostilités», avait déclaré l'émissaire spécial devant les journalistes à l'issue d'une rencontre avec la délégation du «HCN».

En même temps, il avait souligné que «la délégation du HCN envisageait de rester à Genève afin de participer aux discussions "techniques" sur la résolution du Conseil de sécurité de l'Onu 2254 et sur la transition politique en Syrie».

Le diplomate s'était également dit prêt à poursuivre le dialogue avec tous les participants aux négociations à l’office de l’Onu ou n'importe où à Genève.

M.de Mistura se donne la semaine pour poursuivre ses discussions avec toutes les parties impliquées et «fera le point vendredi».

Situation «préoccupante»

Sur le terrain, le régime de cessez-le-feu est maintenu, bien que la situation dans plusieurs régions s'aggrave, notamment près d'Alep.

«Il est évident que le fait qu’il y ait des combats dans certaines régions de Syrie est préoccupant. Mais d'après nos estimations, le régime de cessez-le-feu est toujours maintenu», avait relevé M.de Mistura.

La résolution 2254 de l'Onu prévoit «la formation d'ici l'automne d'un organe de transition» et «l'adoption d'une nouvelle constitution avant l'organisation d'élections présidentielle et législatives en 2017».

La Syrie est le théâtre d'un conflit armé depuis mars 2011. Selon l'Onu, dont les dernières statistiques remontent à 18 mois faute de données, cette guerre a déjà fait plus de 250.000 morts et poussé des millions de personnes à l'exil.

La Russie et les États-Unis ont convenu d'un cessez-le-feu en Syrie à compter du 27 février à minuit. Les frappes contre «Daech», le «Front al-Nosra» et d'autres groupes reconnus comme terroristes par le Conseil de sécurité de l'Onu se poursuivent néanmoins.

Source: agences et rédaction

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