Les médias étrangers à Palmyre libérée, la presse américaine absente

Alors que les journalistes étrangers entrent pour la première fois dans la ville de Palmyre libérée, la presse américaine brille par son absence.
Des journalistes étrangers, notamment de Chine et d'Italie, sont venus à Palmyre pour voir l'état actuel de la ville libérée des extrémistes et observer le travail des démineurs russes. Leurs collègues américains ont décliné l'invitation.
Le général russe Igor Konachenkov se dit étonné du fait que tous les journalistes américains ont renoncé au voyage à Palmyre 24 heures avant son commencement sous différents prétextes.
Durant le vol d'une heure et demie, les deux hélicoptères transportant les reporters étrangers ont été accompagnés par deux hélicoptères d'attaque russes Mi-35. Les militaires russes ont assuré la sécurité des invités pendant tout leur séjour dans la ville libérée. C'était la première fois que la ville antique était visitée par des médias étrangers depuis sa libération.
Les démineurs russes ont examiné minutieusement le sol. Les journalistes se sont dit impressionnés d'avoir la possibilité de visiter Palmyre.
Le robot démineur Uran 6 travaillait à une distance éloignée des hommes. Parallèlement, le commandant du groupe de démineurs donnait des détails sur le travail réalisé.
Les spécialistes russes ont déjà déminé plus de 20 hectares de terrain à Palmyre. Le déminage se poursuit.
«Il faut rompre ce silence de la presse anglo-américaine»
Le gouverneur de la province syrienne de Homs Talal al-Barazi considère que les forces armées russes ont joué un rôle clé dans la libération de la célèbre ville de Palmyre.
Les journalistes étrangers présents ont remercié les militaires russes pour l'organisation de ce voyage. «Cela a été fait très dignement», a ainsi déclaré le journaliste allemand Christophe Wanner. Son collègue italien Marc Innero regrette pour sa part que certains médias ignorent les bonnes nouvelles en provenance de Syrie: succès de l'armée régulière syrienne, raids des pilotes russes. «Il faut casser ce préjugé, rompre ce silence de la presse anglo-américaine», affirme-t-il.
Source : agences
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