Le Kremlin accuse l’étranger de vouloir perturber les élections en Russie

Des services secrets et des médias étrangers cherchent à discréditer le président Vladimir Poutine et à perturber les élections législatives prévues en Russie en septembre, a accusé lundi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.
«Des institutions publiques, des ONG, des services spéciaux étrangers et certains médias (...) essaient d'influencer le cours des choses et de jouer les trouble-fêtes dans notre pays», a-t-il déclaré aux journalistes, précisant que l'objectif principal était de «discréditer Vladimir Poutine».
Des élections législatives sont prévues en Russie le 18 septembre 2016. Fin février, Vladimir Poutine avait déjà affirmé que des «ennemis étrangers» cherchaient à saper ces élections et ordonné au Service fédéral de sécurité (FSB) de redoubler de vigilance.
Selon Dmitri Peskov, Moscou a reçu une demande du «Consortium international des journalistes d’investigation» rédigée comme un «interrogatoire» sur la vie du président russe, ajoutant que «le Kremlin avait décidé de ne pas y répondre». Pourtant, l’organisation s’apprête à «publier de nouveaux articles interminables en Allemagne, en France et en Suisse et dans d’autres pays européens» dans les meilleurs délais.
En ce qui concerne les auteurs de ces articles, Dmitri Peskov a précisé que sous le nom du «Consortium international des journalistes d’investigation» se cachaient non seulement des journalistes mais aussi des «organisations non-gouvernementales, des services spéciaux de certains pays et certains médias qui essayaient de déstabiliser la situation en Russie».
«Ils font usage de méthodes malpropres pour discréditer le gouvernement de notre pays, et en particulier, Vladimir Poutine. L’efficacité de leurs attaques informationnelles n’est pas importante mais souvent ces gens travaillent d’après des schémas préétablis. La falsification se poursuit et l’une d’entre elles aura lieu dans les plus proches délais», a-t-il conclu.
Le porte-parole du Kremlin a aussi rappelé que ce n’était pas la première tentative de noircir l’image du président russe. On avait déjà écrit sur les «voiliers» du président et sa «fortune de 40 milliards de dollars».
M. Peskov a prévenu que le Kremlin était prêt à contre-attaquer et pourrait poursuivre les journalistes pour diffamation s'ils publiaient des «mensonges» sur le président russe.
Source : agences et rédaction
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