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Syrie: Le sort d’Assad toujours «exclu» des pourparlers de paix

Syrie: Le sort d’Assad toujours «exclu» des pourparlers de paix
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La question du sort du président syrien Bachar al-Assad est «exclue» des pourparlers de paix sur la Syrie, a affirmé lundi le négociateur en chef de la délégation du régime de Damas, l’ambassadeur syrien à l’ONU, Bachar Jaafari.

Syrie: Le sort d’Assad toujours «exclu» des pourparlers de paix

«Le président Assad n’a rien à voir avec les discussions intersyriennes. C’est (...) exclu», a déclaré M. Jaafari aux médias, à l’issue d’une nouvelle rencontre à Genève avec l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie Staffan de Mistura.

M. Jaafari a affirmé que la délégation avait tenu une séance importante avec de Mistura, sur les questions qui constituent une priorité pour la Syrie et le monde entier, telles que la lutte contre le terrorisme.

Il a fait savoir que la délégation avait expliqué à de Mistura les risques du soutien apporté par certains pays membres du Conseil de sécurité aux terroristes qu’ils envoient en Syrie par le biais de la Turquie et sous de différentes appellations.

Jaafari a fait savoir que l’idéologie extrémiste et takfiriste se représente par le Wahhabisme qui constitue un danger sur le monde entier, assurant que l’idéologie d’Al-Qaïda est celle wahhabite.

«Nous n’avons reçu jusqu’à présent aucune réponse des autres parties sur le document des éléments du règlement politique de la crise», que nous avons soumis lundi dernier à de Mistura qui nous a promis d’obtenir la réponse mercredi ou jeudi prochains, a-t-il dit.

Et Jaafari de poursuivre : «Les propos de la délégation saoudienne sur le poste du président ne méritent aucune réponse, vu que ce sujet est indiscutable et n’a été inclus dans aucun document».

«Nous nous étonnons d’écouter des propos irresponsables sur les élections législatives via lesquelles les Syriens élisent leurs représentants à l’Assemblée du peuple», a fait allusion Jaafari.

Il a indiqué que la délégation n’avait reçu aucun document officiel de n’importe quelle partie prenant part au dialogue.

Et Jaafari d’ajouter : «Nous aspirons à un dialogue sérieux, c’est pourquoi on a soumis dès le début un certain nombre d’éléments principaux pour résoudre la crise».

Répondant à une question sur le fait que l’une des délégations des oppositions comprend des terroristes et sur l’accord avec de Mistura sur la liste des réseaux terroristes, Jaafari a dit : «Le fait que la délégation de l’opposition de Riyad inclut des terroristes n’est pas notre problème, ni celui de de Mistura. Il est le problème du Groupe de Soutien international à la Syrie qui prétend être un groupe pour soutenir la Syrie, mais il ne l’est pas».

«La question de la mise au point d’une liste unifiée des réseaux terroristes est une question très importante qu’elle a été chargée par les participants à la conférence de Vienne à la Jordanie qui ne l’a pas fait», a précisé Jaafari.

Jaafari a souligné que la délégation de la République arabe syrienne ne connaît pas celui qui représente la délégation de l’opposition ni celui qui représente un expert ou un conseiller.

Quant à l’évaluation des pourparlers, Jaafari a fait savoir qu’il est prématuré d’évaluer les pourparlers, disant : «Nous faisons une évaluation définitive à la fin du round».

Il a jugé «bons» les climats dans la discussion avec l’émissaire spécial de l’ONU, mais il n’y pas de véritable interaction chez les autres parties. «La délégation de la République arabe syrienne est sérieuse et a des instructions sérieuses de la direction politique de prendre part au dialogue», a-t-il fait allusion.

A propos de la rencontre prévue entre les deux ministres des AE, Sergueï Lavrov, et John Kerry, Jaafari a affirmé que la rencontre entre Kerry et Lavrov est importante, mais ce dialogue doit être inter-syrien loin de toute intervention étrangère.

«Nous en tant que gouvernement et que délégation de la République arabe syrienne, nous avons des instructions et un engagement moral et politique à contribuer à l’arrêt de l’effusion de sang, mais on ne peut pas le faire seul, car il y a des pays impliqués dans le soutien au terrorisme», a martelé Jaafari.

Source : agences et rédaction

 

 

 

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