Des étudiants italiens appellent au boycott des universités israéliennes

Des universitaires italiens ont signé une pétition appelant au boycott des universités israéliennes en raison de leur «complicité notoire» avec l'«Etat de violence».

La pétition, qui a été publié mercredi, est signée par 168 universitaires italiens de plus de 50 instituts, y compris les universités de Rome, de Turin et de Florence, ainsi que l'Institut universitaire européen. La campagne souligne son soutien au mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions) et appelle à «un acte de solidarité».

Dans le communiqué accompagnant les signatures, la campagne dénonce «l'absence totale de toute condamnation grave» de la politique gouvernementale des instituts israéliens depuis l’occupation de la Palestine en 1948.

La pétition dénonce particulièrement le Technion, l'institut technologique de Haïfa qui «est plus impliqué que toute autre université dans le complexe militaro-industriel israélien».

La campagne continue et «mène des recherches dans une large gamme des technologies et des armes utilisées pour opprimer et attaquer les Palestiniens» en citant l'exemple des équipements de détection des tunnels, qui ont été «développés spécifiquement pour maintenir le siège israélien sur la bande de Gaza».

La pétition, qui a été rédigée «pour la révocation des accords avec le Technion», accuse l'université de travailler «main dans la main» avec l'armée israélienne.

«Le Technion développe des programmes de recherche et collabore avec l'armée israélienne et les principales entreprises de fabrication d'armes en Israël», est-il écrit sur la pétition.

«En outre, le Technion forme ses futurs ingénieurs à travailler pour des entreprises directement impliquées dans le développement de systèmes d'armes complexes. Par conséquent, nous invitons toutes les personnes solidaires avec la lutte de la libération palestinienne à se joindre à la campagne BDS jusqu'à ce qu'Israël reconnaisse le droit inaliénable du peuple palestinien à l'autodétermination et respecte le droit international», conclut le manifeste.

Source : sites web et rédaction