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Les pourparlers sur la Syrie s’ouvrent à Genève sans l’opposition réunie à Ryad

Les pourparlers sur la Syrie s’ouvrent à Genève sans l’opposition réunie à Ryad
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Les pourparlers de paix sur la Syrie s'ouvrent aujourd’hui à Genève en l'absence de l'opposition syrienne réunie à Ryad, qui refuse d'y participer si ses conditions ne sont pas satisfaites, malgré les exhortations de l'ONU et des Etats-Unis.

Réuni dans la capitale saoudienne, l'essentiel des groupes de l'opposition a posé jeudi des conditions préalables avant toute participation à cette nouvelle session de pourparlers indirects sous l'égide de l'ONU.

«Demain, nous ne serons pas à Genève. Nous pourrions nous y rendre (ultérieurement), mais nous n'entrerons pas dans la salle Les pourparlers sur la Syrie s’ouvrent à Genève sans l’opposition réunie à Ryaddes négociations si nos demandes humanitaires ne sont pas satisfaites», a déclaré Riad Hijab, le coordinateur du Haut comité des négociations (HCN), sur la chaîne de télévision Al-Arabiya.

Peu auparavant, l'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a lancé dans un message vidéo un vibrant appel au peuple syrien. «Maintenant, on a besoin de vous entendre interpeller les délégations à la conférence et leur dire qu'ils ne peuvent pas manquer cette occasion», a déclaré l'émissaire.

«Vous avez vu suffisamment de conférences. Celle-ci ne peut pas échouer», a lancé M. de Mistura, en référence à de précédentes réunions organisées depuis le début du conflit en mars 2011 et qui ont toutes échoué.

Après l'annonce du refus des groupes réunis à Ryad, les Etats-Unis les ont exhortés à se rendre à la table des négociations.

«Il s'agit d'une opportunité vraiment historique pour eux d'aller à Genève pour proposer des moyens sérieux, pratiques d'instaurer un cessez-le-feu et d'autres mesures pour créer de la confiance», a déclaré le porte-parole du département d'Etat américain, Mark Toner. «Et nous continuons de penser qu'ils devraient la saisir sans conditions préalables», a-t-il dit.

La marge de manœuvre de l'opposition réduite

A Genève, la porte-parole des Nations unies pour les pourparlers, Khawla Matar, a affirmé plus tôt que l'ONU maintenait à vendredi le lancement des discussions.

Selon une source proche du gouvernement syrien, la délégation du régime arrivera, elle, vendredi à Genève et rencontrera Staffan de Mistura. «Les discussions ne commenceront probablement pas avant la fin de l'après-midi», précisait Khawla Matar. Pour Agnès Levallois, spécialiste du Moyen-Orient, «l'opposition est très embêtée, car sa marge de manœuvre s'est réduite» en raison notamment des récentes victoires du régime sur le terrain avec l'aide de la Russie.

D'autre part, la Russie a proposé jeudi une réunion le 11 février à Munich, en Allemagne, du Groupe international de soutien à la Syrie (17 pays, dont la Russie, les États-Unis, l'Arabie saoudite et l'Iran). Jeudi, le ministre syrien de la Défense Fahd el-Freij a discuté à Moscou avec son homologue russe Sergueï Choïgou du «développement» des relations militaires.

Source : AFP et rédaction

 

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