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Syrie: La crise entre l’Arabie et l’Iran compliquera les négociations à venir, dit Poutine

Syrie: La crise entre l’Arabie et l’Iran compliquera les négociations à venir, dit Poutine
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Le président russe estime que la crise entre l'Arabie saoudite et l'Iran va compliquer les négociations à venir sur la Syrie. Selon Poutine, les Syriens doivent commencer à travailler à la rédaction d'une nouvelle Constitution pour faciliter la recherche d'une solution politique au conflit, un processus s'annonce compliqué.

«Je crois qu'il est nécessaire d'aller vers une réforme constitutionnelle. C'est un processus compliqué, bien sûr. Et ensuite, sur la base de la nouvelle Constitution, (la Syrie devrait) organiser des électionsSyrie: La crise entre l’Arabie et l’Iran compliquera les négociations à venir, dit Poutine présidentielle et législative anticipées», a dit le président russe dans une grande interview au quotidien allemand Bild.

«C’est la seule façon d’arriver à la stabilité et la sécurité et de créer des conditions pour la croissance économique et la future prospérité, de sorte que les Syriens puissent vivre dans leurs propres maisons au lieu de fuir vers l’Europe», a-t-il ajouté.

Moscou fournit son soutien à l’armée du gouvernement syrien et est prête à l’étendre à l’opposition armée s’ils combattent «Daech», a déclaré Vladimir Poutine.

Le chef du Kremlin a souligné que des «fausses preuves» sur les frappes russes présumées contre les civils «continuent de circuler».

«Si l'on considère que des “oléoducs“ qui consistent en milliers de camions citernes sont des cibles civiles, on pourrait avoir l’impression que nos pilotes visent ces objets, mais tout le monde les bombarde, y compris les Américains, les Français et les autres», a-t-il indiqué.

En abordant les objectifs de la Russie dans ce conflit, Poutine a répété que le premier but de Moscou était d’éviter le vide du pouvoir en Syrie, qui pourrait aboutir à la dévastation de ce pays, comme cela est arrivé en Libye après la mort de Kadhafi.

«Je peux vous dire exactement ce que nous ne voulons pas : la répétition du scénario libyen ou irakien en Syrie», a martelé le chef d’Etat russe.

L’interview du chef d’Etat russe a également porté sur les perspectives de la reprise de la coopération entre la Russie, le G8 et l’OTAN. Les deux groupes ont coupé leurs contacts avec Moscou depuis la crise en Ukraine.

«Ce n’est pas la Russie qui a arrêté la coopération à travers le format G8 ou le conseil Russie-OTAN. Nous sommes prêts à coopérer avec tout le monde s’il y a un problème qui nécessite une discussion», a remarqué Vladimir Poutine. Néanmoins, la Russie n’aspire pas à revenir au sein de ces organisations par tous les moyens, a souligné le président.

 «Si nous ne sommes pas les partenaires bienvenus, cela ne nous dérange pas», a-t-il déclaré.

Les relations entre Moscou et l’Alliance se sont détériorées depuis l’incident avec le SU-24 russe abattu par la Turquie, dont le pilote a été tué par les miliciens soutenus par Ankara. Immédiatement après l’attaque, Ankara a convoqué une réunion d’urgence des membres de l’OTAN.

«Au lieu d’essayer de nous fournir une explication pour le crime de guerre qu’ils ont commis, pour avoir abattu notre avion de combat qui visait des terroristes, le gouvernement turc s’est précipité chez l’OTAN pour y chercher sa protection, ce qui est bizarre et, de mon avis, humiliant pour la Turquie», a estimé le dirigeant russe.

Il a exprimé l’espoir que de tels incidents ne provoqueront pas «d’hostilités de grande envergure», en soulignant que la Russie entend «défendre sa sécurité par tous les moyens qu’elle possède» au cas où elle serait menacée.

Vladimir Poutine a également commenté la position de la Russie sur l’arène internationale, en notant que son opinion était différente de celle du président américain Barack Obama qui l’a qualifiée de «pouvoir régional». Le président russe a cependant ajouté que son pays n’aspire pas à devenir une «superpuissance».

«Nous ne prétendons pas au rôle de superpuissance. Ce rôle est extrêmement couteux et dénué de sens», en rappelant que la Russie est la «sixième économie mondiale».

Source : agences et rédaction

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