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Les pourparlers sur le Syrie: «une course pour sortir de l’enfer», dit Kerry

Les pourparlers sur le Syrie: «une course pour sortir de l’enfer», dit Kerry
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Les pourparlers internationaux sur la Syrie en fin de semaine à Vienne représentent la meilleure chance depuis le début de la guerre en 2011 de pouvoir trouver une solution politique, a jugé mercredi le secrétaire d'Etat américain John Kerry.

«Le défi auquel nous sommes confrontés aujourd'hui en Syrie n'est rien moins qu'une course pour sortir de l'enfer», a lancé M. Kerry dans un discours consacré à la politique étrangère des Etats-Unis au Moyen-Orient, devant le centre d'études Carnegie à Washington, juste avant de s'envoler pour Vienne.Les pourparlers sur le Syrie: «une course pour sortir de l’enfer», dit Kerry

Le chef de la diplomatie américaine est l'un des artisans des discussions internationales, incluant notamment l'Iran, qui doivent s'ouvrir jeudi dans la capitale autrichienne par une réunion quadripartite avec ses homologues russe Sergueï Lavrov, saoudien Adel al-Jubeir et turc Feridun Sinirlioglu.

Des entretiens identiques à quatre s'étaient déroulés vendredi dernier à Vienne.

«Même s'il ne sera pas facile de trouver un moyen d'avancer sur la Syrie, ce ne sera pas automatique, il s'agit de l'occasion la plus prometteuse pour (trouver) une ouverture politique», a estimé le secrétaire d'Etat.

Il n'est pas clair si Téhéran pourrait être présent à la réunion préparatoire de jeudi.

Les Etats-Unis avaient invité mardi Téhéran à prendre part aux pourparlers sur la crise syrienne. «Nous nous attendons à ce que l'Iran soit invité à participer», avait indiqué le porte-parole du département d'Etat, John Kirby, évoquant un scénario qui représenterait un tournant diplomatique majeur face à une guerre qui a fait plus de 250.000 morts depuis 2011, selon l’ONU.

Une participation «essentielle» de la Russie

Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif se rendra jeudi à Vienne pour participer à des pourparlers internationaux sur la Syrie, ont indiqué mercredi les autorités iraniennes.

«Nous avons reçu l’invitation et il a été décidé que le ministre des Affaires étrangères participerait aux pourparlers», a déclaré la porte-parole du gouvernement iranien, Marzieh Afkham.

Alors que côté américain, John Kerry ne cachait pas qu'il lui il fallait l'aide de la Russie et de l'Iran pour inviter le président Bachar al-Assad à s'asseoir à la table des négociation, côté russe, Sergueï Lavrov avait été lui aussi très clair: «Je compte surtout sur le fait que non seulement l'Iran mais également d'autres pays sans lesquels il est difficile de parler du caractère représentatif de ce travail, seront invités au prochain tour des négociations», a fait savoir le chef de la diplomatie russe qui s'est entretenu mardi matin au téléphone avec le ministre iranien des Affaires étrangères.

Peu de temps avant l'annonce iranienne de mercredi, le chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini, s'est entretenu avec Zarif par téléphone, lui demandant d'assister aux pourparlers.

«Pour moi, la chose la plus importante est que nous réussissons à impliquer tous les acteurs concernés», a déclaré Mme. Mogherini dans une interview à Strasbourg.

Elle a également indiqué que la participation de la Russie était essentielle pour faire progresser les pourparlers.

Elle a aussi indiqué que la présence éventuelle de combattants musulmans russes parmi les extrémistes en Syrie pourrait poser un grave problème de sécurité au moment de retourner dans leur pays. «Je pense que les Russes voient très clairement qu'en plus de leur renforcement militaire... leur intérêt est de faire pression activement pour permettre de commencer le processus politique», a-t-elle ajouté.

Source: agences et rédaction

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