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Assad: La Russie et ses alliés doivent réussir ou «la région sera détruite»

Assad: La Russie et ses alliés doivent réussir ou «la région sera détruite»
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Le président syrien a affirmé  que les efforts communs que déploient la Syrie, la Russie, l’Iran et l’Irak pour lutter contre le terrorisme doivent réussir, «sinon la région entière sera détruite».

Dans une interview accordée dimanche à la chaîne iranienne Khabar, Bachar Assad a souligné que le terrorisme est un Assad: La Russie et ses alliés doivent réussir ou «la région sera détruite»nouvel outil pour soumettre la région qui n’a comme choix que la victoire sur ce phénomène si elle veut être indépendante et prospère.

Le président al-Assad a assuré qu’il n’a constaté aucun résultat de la Coalition conduite par Washington, soulignant qu’il est impossible que les pays qui soutiennent le terrorisme luttent en même temps contre ce phénomène.

«La lutte contre le terrorisme réside en premier lieu dans l’exercice des pressions sur les pays qui arment et financent le terrorisme pour cesser de le faire», a-t-il dit.

Il a indiqué que les Occidentaux veulent changer et affaiblir l’Etat, ainsi que garantir la sécurité d’«Israël».

Interrogé sur l’hostilité de la France à la Syrie depuis l’époque de Sarkozy après de bonnes relations qui ont duré depuis l’an 2008 jusqu’en 2010, le président Assad a dit que Sarkozy avait été chargé par l’Administration de Georges Bush de contacter la Syrie en vue de la pousser à changer sa ligne politique et à persuader les responsables iraniens à acheminer les matériaux radioactifs aux pays occidentaux pour les enrichir et les faire retourner ensuite en Iran sans aucune garantie.

Il a fait noter que la période de l’ouverture occidentale à la Syrie était pleine de pressions et de chantage, assurant que les Occidentaux n’avaient rien présenté à la Syrie à tous les niveaux, dont ceux politique et économique.

Ripostant aux pays qui considèrent l’existence du président au pouvoir comme prétexte pour la poursuite de la guerre, le président al-Assad a fait noter : «Si j’étais le prétexte du terrorisme en Syrie, alors qui est-ce qui le prétexte du terrorisme au Yémen, en Libye et en Irak».

Le président al-Assad a assuré que la transformation des Syriens en des réfugiés est due au terrorisme d’une part et de l’autre aux pays occidentaux qui soutiennent le terrorisme en imposant un embargo à la Syrie.

«La majorité des réfugiés syriens retourneront en Syrie si la Turquie, la Jordanie, le Qatar et l’Arabie Saoudite mettent fin à l’afflux de terroristes en Syrie et à l’octroi d’armes et de fonds à eux», a martelé le président al-Assad.

Concernant les négociations et les dialogues entre les Etats-Unis et la Russie et les propos disant apprendre qu’ils s’ingèrent pour déterminer l’avenir de la Syrie, le président al-Assad a indiqué que la Syrie dispose d’anciennes relations avec l’ancienne Union Soviétique et ensuite la Russie, notamment pendant la crise actuelle, soulignant que le dialogue entre la Russie et les Etats-Unis n’est pas pour intervenir en Syrie, «le dialogue est entre deux parties, l’une qui s’appuie sur l’ingérence dans les affaires des pays, à savoir les Etats-Unis et l’Occident, et l’autre qui œuvre pour interdire de telle intervention et la transgression des résolutions du Conseil de sécurité et de la charte de l’ONU, à savoir la Russie, les pays du BRICS et d’autres pays», a-t-il précisé.

A propos de la conférence de Moscou 3 et des possibilités de parvenir à un accord sérieux avec l’opposition qui était dispersée lors des réunions de Genève, le président al-Assad a insisté sur l’importance de la conférence de Moscou à laquelle prennent part de différents groupes de la Syrie et de l’extérieur, assurant que la conférence de Moscou 3 est importante pour le succès de Genève 3.

Le président al-Assad a mis en exergue l’initiative avancée par l’Iran pour résoudre la crise en Syrie, en particulier après la signature de l’accord sur le nucléaire iranien et le début des contacts des responsables européens avec l’Iran. «Nous croyons que le rôle iranien est devenu important pour nous en Syrie par le biais de cette initiative après la fin de l’élaboration de ses détails», a-t-il souligné.

Répondant à une question sur l’arrivée d’un navire guerrier chinois et d’un porte-avions russe au port de Lattaquié et sur le début des opérations militaires et des raids contre les terroristes, le président al-Assad a fait noter : «La Chine ne contribue pas à la lutte anti-terroriste du côté militaire, mais elle soutient les efforts russes à cet égard et l’initiative du président Poutine concernant la lutte anti-terroriste. Quant au porte-avions russe, la Russie se trouve aux aéroports syriens et la présence d’un porte-avions n’est pas nécessaire alors qu’elle se trouve sur le terrain, faisant savoir que la Russie avait annoncé que ses opérations en Syrie sont uniquement aériennes et qu’il n’y a pas d’opérations terrestres.

Évoquant la coopération stratégique entre la Syrie, l’Iran et le Hezbollah, le président al-Assad a assuré que cet axe est caractérisé par sa défense des droits et son attachement à l’autonomie et qu’il est en mesure de vaincre le terrorisme dans la région.

Le président al-Assad a mis l’accent sur la grande influence de l’accord sur le nucléaire iranien sur les équations politiques dans la région, affirmant que si l’Iran était fort, la Syrie le serait aussi et le vice-versa.

Source : agences et rédaction

 

 

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