noscript

Please Wait...

Poutine : pas de troupes russes au sol... «pour l’instant» en Syrie

Poutine : pas de troupes russes au sol... «pour l’instant» en Syrie
folder_openRussie access_time depuis 10 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Le président russe Vladimir Poutine a assuré dimanche sur une télévision américaine qu'il ne prévoyait pas, «pour l'instant», d'envoyer des troupes au sol en Syrie mais qu'il doperait son soutien à l’Etat syrien.

Le président russe a accordé il y a quelques jours une interview pour l'émission 60 Minutes de la chaîne CBS, diffusée dimanche soir, à la veille de la 70ème Assemblée Générale de l'ONU.

M. Poutine, qui s'exprime en russe et dont les propos sont traduits, est interrogé pour savoir s'il envisagerait de déployer Poutine : pas de troupes russes au sol... «pour l’instant» en Syriedes troupes au sol en Syrie pour combattre les terroristes de «Daech». «La Russie ne participera à aucune opération terrestre sur le territoire syrien ou dans aucun autre pays. Enfin, au moins nous ne le prévoyons pas pour l'instant», a répondu le chef d'Etat russe. «Mais nous envisageons d'intensifier notre travail avec, à la fois le président Assad et nos partenaires dans d'autres pays», a-t-il ajouté.

«Vous dites sans cesse, avec une persévérance qui pourrait être mieux utilisée, que l’armée syrienne se bat contre son propre peuple. Mais regardez qui contrôle 60% du territoire syrien ! Où est cette opposition modérée ? 60% du territoire syrien est contrôlé soit par Daesh, soit par d’autres organisations terroristes, telles que le Front al-Nosra ou d’autres encore, reconnues comme organisations terroristes par les États-Unis entre autres États, ainsi que par l’ONU», a indiqué le président russe.

Selon le chef du Kremlin, «plus de 2 000 combattants de l’ex-URSS se trouvent sur le sol syrien. La menace de les voir revenir en Russie existe. Alors, au lieu d’attendre leur retour, il vaut mieux aider Assad à les combattre sur le territoire de la Syrie. Voilà la motivation principale de notre soutien au président syrien».

Concernant les questions absolument inacceptables sur la crise ukrainienne, le président russe a dit : «Que des questions, y compris des questions controversées, relevant de la politique interne des anciennes républiques de l’URSS soient réglées par des révolutions dites «de couleur», par le renversement des pouvoirs en place par des moyens non-constitutionnels. Ça c’est absolument inacceptable».

Et d’assurer : «Respecter la souveraineté veut dire ne pas admettre de coups d’état, d’actions anticonstitutionnelles et de renversement illégal d’un pouvoir légitime...»

«Nous sommes en contact et en relation avec des milliers de personnes en Ukraine. Et nous savons qui, où et quand a rencontré et a travaillé avec ces gens qui ont renversé Ianoukovitch. Nous savons quel soutien leur a été accordé, combien ils ont été payés et comment ils ont été entrainés. Proprement dit, nos partenaires américains ne s’en cachent plus», a-t-il souligné.

A propos de l'expansion de l'OTAN, «n’oublions pas que des armes nucléaires tactiques américaines s’y trouvent. Qu’est-ce que cela signifie ? Que vous auriez occupé l’Allemagne ou bien auriez décidé de ne pas en finir avec l’occupation de l’Allemagne après la Deuxième Guerre mondiale en transformant tout simplement les forces d’occupation en forces armées de l’OTAN ?»

Répondant à une question sur la démocratie occidentale, Poutine a pris l’exemple des Etats-Unis, s’interrogeant «combien de temps a pris le processus de développement de la démocratie ? Il dure depuis la création des États-Unis. Et à présent, vous croyez que tout a été fait du point de vue de la démocratie ? Si tout avait déjà été fait, le problème de Ferguson n’aurait pas eu lieu, n’est-ce pas ? Il n’y aurait pas d’autre problème de ce genre. Il n’y aurait pas d’arbitraire policier».

Et de poursuivre : «Je suis fier de la Russie. Il y a de quoi être fier. Mais nous ne sommes pas obsédés par l’idée d’imposer un leadership russe sur la scène internationale».

Interrogé à propos de son homologue américain, Vladimir Poutine a assuré qu’il «ne (se) considère pas en droit de juger le président des Etats-Unis. C’est l’affaire du peuple américain».

Au sujet de sa propre image, le président russe a supposé que «la plupart des gens (lui) font confiance, s’ils votent pour (lui) lors des élections. Et c’est ce qu’il y a de plus important. Cela représente une énorme responsabilité, une responsabilité colossale», et d’ajouter : «Je suis reconnaissant au peuple pour cette confiance, mais bien sûr, je ressens une énorme responsabilité pour ce que je fais et pour le résultat de mon travail».

Source : sites web et rédaction 

Comments

//