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Syrie: Washington prépare une nouvelle initiative diplomatique

Syrie: Washington prépare une nouvelle initiative diplomatique
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Le secrétaire d'Etat américain John Kerry s'efforcera de lancer une nouvelle initiative sur la Syrie lors d'entretiens en marge de l'Assemblée générale des Nations unies ces prochains jours à New York. Il s'entretiendra dès samedi avec son homologue iranien Mohammad Javad Zarif, déclarent des responsables de l'administration de Barack Obama.

Ayant pris acte de l'échec d'un processus de paix lancé par les Nations unies, le chef de la diplomatie américaine compte Syrie: Washington prépare une nouvelle initiative diplomatiquetester plusieurs idées en faveur d'une nouvelle approche. Celle-ci, qui en est encore au premier stade de réflexion, pourrait rassembler la Russie, l'un des principaux alliés du Damas, et l'Arabie saoudite, la Turquie et le Qatar, qui soutiennent les groupes armés  rapporte l'agence Reuters.

Trois ans après les accords de Genève, qui fixaient les grandes lignes d'un chemin vers la paix et d'une transition politique, le processus engagé par l'Onu n'a pas porté ses fruits. Le récent renforcement de la présence militaire russe en Syrie et la crise migratoire en Europe accentuent l'urgence d'une solution politique à ce conflit qui dure depuis plus de quatre ans et a fait 250.000 morts et 11,6 millions de déplacés et réfugiés.

«Le secrétaire Kerry va donc tenter de trouver une formule qui nous permettra de revenir à des négociations substantielles», a expliqué un haut fonctionnaire américain. Le dossier syrien fera l'objet de discussions samedi à New York lors d'un tête à tête entre John Kerry et Mohammad Javad Zarif, a précisé quant à elle la sous-secrétaire d'Etat Wendy Sherman.

Les responsables américains admettent que l'Iran devra participer en fin de compte à un quelconque règlement politique. «Nous savons pertinemment qu'il y a des intérêts parallèles» en Syrie, a dit Wendy Sherman.

Les Etats-Unis réclament le départ de Bachar al Assad, mais n'insistent plus sur un calendrier strict. Son départ ne pourra être négocié «en un jour ou un mois», a dit récemment John Kerry en demandant l'appui de Moscou et Téhéran pour convaincre Damas de discuter.

Les contacts entre puissances se multiplient depuis plusieurs jours sur le dossier syrien. La Maison blanche a déclaré jeudi que Barack Obama et Vladimir Poutine s'entretiendraient de la question lundi à New York.

L'activisme russe, diplomatique et militaire, semble ainsi commencer à payer: plusieurs capitales, dont Berlin, Londres et Ankara ces dernières 24 heures, ont publiquement envisagé d'inclure le président syrien dans la recherche d'une solution au conflit.

Source : agences et rédaction

 

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