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Syrie: de nouveaux pourparlers Poutine-Obama pas exclus

Syrie: de nouveaux pourparlers Poutine-Obama pas exclus
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Le porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest, n'exclut pas de nouveaux pourparlers sur la Syrie entre le président américain, Barack Obama, et son homologue russe, Vladimir Poutine.

Les deux hommes ont des relations qui «leur permettent d'être assez francs l'un avec l'autre», a déclaré M. Earnest lors d'un entretien avec les journalistes.

«La Russie continue d'effectuer des démarches (en Syrie) qui suscitent une certaine préoccupation chez les Etats-Unis», a-t-ilSyrie: de nouveaux pourparlers Poutine-Obama pas exclus
cependant souligné.

M. Earnest faisait référence aux spéculations de plusieurs médias internationaux affirmant que la Russie renforcerait sa présence militaire en Syrie. Moscou dément la nouvelle, sans toutefois nier l'octroi d'un soutien technique et militaire à la direction syrienne.

MM. Poutine et Obama ont discuté pour la dernière fois de la Syrie par téléphone le 15 juin. Le porte-parole du président russe a alors indiqué que le dialogue entre la Russie et les Etats-Unis se poursuivait, que les deux présidents se comprenaient mais que cela ne signifiait pas qu'ils s'entendaient sur cette question.

Le Kremlin juge inadmissible d'imposer aux Syriens les voies de développement de leur pays, et appelle à coopérer avec le président Bachar el-Assad dans la lutte contre «Daech». De leur côté, les Etats-Unis et leurs alliés estiment qu'Assad doit quitter le pouvoir.

Responsable allemand: pas de règlement en Syrie sans Poutine

Dans le même contexte, la direction de l'Union chrétienne-sociale (CSU), faisant partie de la coalition au pouvoir en Allemagne, entend se pencher lundi sur les scénarios éventuels de coopération avec la Russie sur la crise syrienne, rapporte l'hebdomadaire allemand Spiegel.

On ne pourra pas régler le conflit syrien sans la participation de la Russie et de Vladimir Poutine, a déclaré au Spiegel le présidentSyrie: de nouveaux pourparlers Poutine-Obama pas exclus
de l'Union chrétienne-sociale (CSU), Horst Seehofer.

«On ne saura pas contrôler la situation en Syrie sans coopération avec Poutine», a estimé l'homme politique allemand.

Selon le Spiegel, la direction de la CSU se propose d'examiner lundi les voies à emprunter pour coopérer avec Moscou sur cette question. M. Seehofer s'est déjà assuré du soutien de son camarade du parti, le ministre de la Coopération économique et du Développement, Gerd Müller.

«Nous avons besoin d'une initiative diplomatique conjointe des Nations unies avec la participation de la Russie, des Etats-Unis, de l'Union européenne et des puissances régionales», a-t-il indiqué, citant à titre d'exemple les négociations sur le dossier nucléaire iranien.

Auparavant, le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a toutefois mis en garde la Russie contre une «ingérence unilatérale» dans les affaires de la Syrie. Le président américain Barack Obama s'est prononcé dans le même sens. Selon ce dernier, les tentatives de Moscou de soutenir le président syrien Bachar el-Assad sont «vouées à l'échec». Le département d'Etat américain s'est également déclaré «préoccupé» par «l'activité» déployée par la Russie en Syrie.

Cependant, Vladimir Poutine a souligné auparavant que la participation de militaires russes à des opérations en Syrie ne figurait pas à l'ordre du jour.

Quant à la présence de matériel militaire russe en Syrie, provoquant l’ire de l’Occident, la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a indiqué que Moscou n'avait jamais nié livrer des armements à Damas pour la lutte contre le terrorisme.  

Par ailleurs, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a rappelé les appels multiples de Moscou adressés à la «coalition internationale», l'invitant à coopérer avec les autorités syriennes sous l'égide du Conseil de sécurité de l'Onu pour combattre les extrémistes de «Daech».

Depuis mars 2011, la Syrie est en proie à un conflit armé qui a déjà fait, selon l'Onu, plus de 220.000 morts. Les troupes gouvernementales y font face à différentes formations armées, dont les terroristes de «Daech» et du Front al-Nosra, branche syrienne d'al-Qaïda, sont les plus actifs. Washington prône la destitution du président syrien Bachar el-Assad et s'oppose par conséquent à toute assistance à Damas.

Source: agences et rédaction

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