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Des positions divergentes en Europe face à l’afflux de migrants

Des positions divergentes en Europe face à l’afflux de migrants
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L’Allemagne déclare qu’elle mettra tous les moyens financiers nécessaires en œuvre pour accueillir les réfugiés, au moment où un débat d'urgence a lieu au Royaume uni pour discuter la proposition du Premier ministre. En Grèce, le chef du parti de droite a déclaré que le pays doit renforcer sa frontière face à l'afflux de migrants.

L'Allemagne mettra tous les moyens financiers nécessaires en œuvre pour accueillir et intégrer les réfugiés appelés à Des positions divergentes en Europe face à l’afflux de migrantss'installer dans le pays, a promis mardi le ministre des Finances Wolfgang Schäuble.

Pour l'Allemagne, «venir à bout de cette tâche énorme est la priorité absolue», a-t-il déclaré dans un discours au Bundestag, chambre basse du Parlement allemand, où il venait présenter le projet de budget 2016.

Celui-ci est devra vraisemblablement être amendé pour prendre en compte les coûts liés à l'accueil de plusieurs centaines de milliers de migrants cette année et les suivantes, a reconnu M. Schäuble. Il a jugé qu'il ne faisait «pas de sens» de spéculer sur un montant définitif pour le moment.

«Nous devons financer tout cela, dans la mesure du possible sans contracter de nouvelles dettes», a dit le ministre. En conséquence, a-t-il prévenu, «les velléités de dépense (des autres postes) verront se ranger derrière» ce qu'il a décrit comme «le plus gros défi depuis longtemps» pour l'Allemagne et l'Europe.

«Nous pouvons venir à bout de ce défi, notre pays en a la force, notre situation économique est bonne», a assuré M. Schäuble.

Débat d'urgence sur les réfugiés en GB

Au Royaume-Uni, un débat d'urgence a débuté à la chambre des Communes sur la crise des réfugiés, à la demande du principal parti d'opposition, alors que le gouvernement conservateur britannique a proposé lundi d'accueillir 20.000 réfugiés syriens d'ici 2020.

C'est l'une des candidates à la direction du Labour, Yvette Cooper, ministre de l'Intérieur du cabinet fantôme du parti travailliste, qui a demandé l'organisation de ce débat d'urgence, une procédure rarement utilisée.

 «Je voudrais exhorter le Premier ministre à reconsidérer (sa proposition) et à regarder ce que nous sommes capables de faire en plus avec les mairies et les communautés à travers le pays qui ont proposé leur aide», a déclaré Mme Cooper.

Par ailleurs, un mouvement de solidarité est lancé au Royaume-Uni. Des milliers de volontaires se mobilisent pour accueillir ou aider les réfugiés.

Grèce: la droite pour un renforcement de la frontière                                                      

Le chef du parti de droite a déclaré mardi que la Grèce doit renforcer sa frontière face à l'afflux sans précédent de migrants arrivant sur ses côtes.

«Concernant les migrants, les frontières doivent être mieux protégées et la Grèce ne devrait pas envoyer le message +ici c'est bon, venez+», a déclaré le leader du parti Nouvelle-Démocratie (ND) Evangelos Meïmarakis lors d'une interview télévisée. «Chaque personne qui arrive ici envoie ce message à ceux qui attendent», a-t-il poursuivi, estimant qu'actuellement plus d'un million de migrants et de réfugiés se trouvaient sur la côte turque, face aux îles grecques de la mer Egée.

Le ministre grec délégué à la Politique migratoire, Iannis Mouzalas a indiqué lundi que l'île de Lesbos était «au bord de l'explosion», avec plus de 15.000 réfugiés principalement syriens qui attendaient de pouvoir embarquer sur un ferry pour Athènes.

Evangelos Meïmarakis, ancien président du Parlement et ministre de la Défense, a par ailleurs fait une distinction entre les migrants économiques et les réfugiés, ces derniers devant selon lui être aidés pour gagner la destination de leur choix en Europe. Il a également insisté sur le fait que la Grèce devrait être plus sévère à l'égard des passeurs.

Plus de 230.000 migrants ont atteint les côtes grecques cette année, la plupart originaires de la Syrie ravagée par la guerre, mais aussi d'Afghanistan, du Pakistan et d'autres pays pauvres. Les autorités grecques ont été débordées par cet afflux et en l'absence de structures d'accueil suffisantes. Beaucoup de familles de réfugiés et de migrants ont dormi dehors, sans accès aux soins médicaux et dans des conditions sanitaires précaires pendant des semaines.

Source : AFP et rédaction

 

 

 

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