Syrie: Al-Qaïda juge le califat de Daech «illégitime»

Le chef du «Front al-Nosra», branche syrienne d'Al-Qaïda, a assuré mercredi soir que le califat que veut instaurer son rival, le groupe extrémiste «Daech», était «illégitime».
Dans la seconde partie d'un entretien diffusé par la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera, Abou Mohammad al-Joulani a longuement critiqué «Daech» et assuré qu'une réconciliation entre les deux formations takfiristes n'était pas d'actualité.
«Ils ont annoncé un califat, mais les érudits rejettent cela comme étant illégitime. Cela ne se fonde pas sur la loi islamique», a-t-il dit, le visage masqué par une écharpe noire, comme pour la première partie de son entretien, diffusée mercredi dernier par cette chaine qui cherche à redorer l’image d’«al-Nosra».
La rivalité entre les deux mouvements s'est aggravée après que «Daech» eut annoncé en juin 2014 sa volonté d'instaurer un califat s'étendant sur la Syrie et l'Irak.
«Il n'y a pas de signe d'une solution entre nous pour le moment», a-t-il assuré, en estimant que la rivalité avec «Daech» avait permis au régime syrien «de prospérer».
Le chef de ce groupe extrémiste a en outre assuré que 30% de ses membres étaient des étrangers, parmi lesquels «un petit nombre d'Américains».
Dans la première partie de cet entretien Abou Mohammad al-Joulani avait estimé que sa mission était de «faire chuter le régime syrien» et qu'il n'était «pas prévu de lancer des attaques contre l'Occident depuis la Syrie».
Source: agences et rédaction
Dans la seconde partie d'un entretien diffusé par la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera, Abou Mohammad al-Joulani a longuement critiqué «Daech» et assuré qu'une réconciliation entre les deux formations takfiristes n'était pas d'actualité.

«Ils ont annoncé un califat, mais les érudits rejettent cela comme étant illégitime. Cela ne se fonde pas sur la loi islamique», a-t-il dit, le visage masqué par une écharpe noire, comme pour la première partie de son entretien, diffusée mercredi dernier par cette chaine qui cherche à redorer l’image d’«al-Nosra».
La rivalité entre les deux mouvements s'est aggravée après que «Daech» eut annoncé en juin 2014 sa volonté d'instaurer un califat s'étendant sur la Syrie et l'Irak.
«Il n'y a pas de signe d'une solution entre nous pour le moment», a-t-il assuré, en estimant que la rivalité avec «Daech» avait permis au régime syrien «de prospérer».
Le chef de ce groupe extrémiste a en outre assuré que 30% de ses membres étaient des étrangers, parmi lesquels «un petit nombre d'Américains».
Dans la première partie de cet entretien Abou Mohammad al-Joulani avait estimé que sa mission était de «faire chuter le régime syrien» et qu'il n'était «pas prévu de lancer des attaques contre l'Occident depuis la Syrie».
Source: agences et rédaction
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