L’Unesco «très inquiète» de l’entrée de «Daech» à Palmyre

Les terroristes de «Daech» ont pénétré jeudi sur le site archéologique de Palmyre après avoir contrôlé la ville. L'Unesco exprime son inquiétude.
La directrice générale de l'Unesco s'est dite mercredi «vivement préoccupée» par la situation dans la cité antique de Palmyre, en Syrie, où des extrémistes de «Daech» ont pénétré, et a appelé à la cessation «immédiate» des hostilités.
«Je suis vivement préoccupée par la situation du site de Palmyre. Les combats menacent l'un des
sites les plus significatifs du Moyen-Orient et la population civile qui s'y trouve», a déclaré Irina Bokova dans un communiqué.
«Je réitère mon appel en faveur d'un arrêt immédiat des hostilités sur le site», classé au patrimoine mondial de l'humanité, a-t-elle ajouté, demandant à «la communauté internationale de faire tout ce qui est en son pouvoir pour protéger la population civile concernée et sauvegarder le patrimoine culturel unique de Palmyre».
«Il est impératif que toutes les parties en présence respectent les obligations internationales pour protéger le patrimoine culturel pendant le conflit en évitant de le prendre pour cible directe ou de l'utiliser à des fins militaires», a-t-elle poursuivi.
Palmyre, située à 240 km au nord-est de Damas, est la première ville d'importance prise aux forces du président Bachar Al-Assad par «Daech». En s'emparant de Palmyre et de la vaste région désertique qui l'entoure, l'organisation terroriste peut maintenant revendiquer le contrôle de la moitié de la Syrie. La plupart de ces territoires sont cependant quasi inhabités, la population se concentrant à Damas et le long de la frontière libanaise et de la côte méditerranéenne, dans une « Syrie utile » dont l'armée syrienne a fait sa priorité.
En outre, le groupe est désormais maître de la quasi-totalité des champs pétroliers et gaziers de Syrie après la prise de deux champs gaziers ces derniers jours près de Palmyre. Le régime ne détient plus qu'un seul champ, dans la province de Homs.
L'avancée des extrémistes, qui ont lancé le 13 mai l'offensive contre Palmyre, au centre du pays, a eu lieu après la prise du bâtiment des renseignements généraux. «Daech» était déjà parvenu à s'emparer de la majeure partie du nord de la ville avant d'en être chassé par l'armée moins de vingt-quatre heures plus tard.
Des centaines de statues ont déjà été mises à l'abri, selon Maamoun Abdoulkarim, chef du service des antiquités syriennes, qui avait lancé un appel à la préservation de la cité. «Nos craintes concernent désormais le musée et les grands monuments qui ne peuvent être déplacés», a-t-il déclaré à Reuters.
Source : agences
La directrice générale de l'Unesco s'est dite mercredi «vivement préoccupée» par la situation dans la cité antique de Palmyre, en Syrie, où des extrémistes de «Daech» ont pénétré, et a appelé à la cessation «immédiate» des hostilités.
«Je suis vivement préoccupée par la situation du site de Palmyre. Les combats menacent l'un des

«Je réitère mon appel en faveur d'un arrêt immédiat des hostilités sur le site», classé au patrimoine mondial de l'humanité, a-t-elle ajouté, demandant à «la communauté internationale de faire tout ce qui est en son pouvoir pour protéger la population civile concernée et sauvegarder le patrimoine culturel unique de Palmyre».
«Il est impératif que toutes les parties en présence respectent les obligations internationales pour protéger le patrimoine culturel pendant le conflit en évitant de le prendre pour cible directe ou de l'utiliser à des fins militaires», a-t-elle poursuivi.
Palmyre, située à 240 km au nord-est de Damas, est la première ville d'importance prise aux forces du président Bachar Al-Assad par «Daech». En s'emparant de Palmyre et de la vaste région désertique qui l'entoure, l'organisation terroriste peut maintenant revendiquer le contrôle de la moitié de la Syrie. La plupart de ces territoires sont cependant quasi inhabités, la population se concentrant à Damas et le long de la frontière libanaise et de la côte méditerranéenne, dans une « Syrie utile » dont l'armée syrienne a fait sa priorité.
En outre, le groupe est désormais maître de la quasi-totalité des champs pétroliers et gaziers de Syrie après la prise de deux champs gaziers ces derniers jours près de Palmyre. Le régime ne détient plus qu'un seul champ, dans la province de Homs.
L'avancée des extrémistes, qui ont lancé le 13 mai l'offensive contre Palmyre, au centre du pays, a eu lieu après la prise du bâtiment des renseignements généraux. «Daech» était déjà parvenu à s'emparer de la majeure partie du nord de la ville avant d'en être chassé par l'armée moins de vingt-quatre heures plus tard.
Des centaines de statues ont déjà été mises à l'abri, selon Maamoun Abdoulkarim, chef du service des antiquités syriennes, qui avait lancé un appel à la préservation de la cité. «Nos craintes concernent désormais le musée et les grands monuments qui ne peuvent être déplacés», a-t-il déclaré à Reuters.
Source : agences
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