Syrie: l’Unesco appelle à sauver Palmyre menacé par «Daech»

La directrice-générale de l'Unesco, Irina Bokova, a appelé jeudi les parties en conflit en Syrie à «protéger Palmyre», un joyau antique dans le désert syrien menacé par le groupe extrémiste «Daech».
Le directeur des Antiquités et des musées syriens, Maamoun Abdulkarim, avait plus tôt tiré la sonnette d'alarme, indiquant que les extrémistes de «Daech», qui ont détruit des sites antiques en Irak, se trouvaient à deux km du site historique inscrit au Patrimoine
mondial de l'Humanité de l'Unesco.
«Je suis profondément préoccupée par les informations qui nous parviennent de Palmyre. Il faut sauver Palmyre», a indiqué Mme Bokova à une déclaration transmise à l'AFP.
«J'en appelle à toutes les parties en conflit à protéger Palmyre et à tout mettre en œuvre pour empêcher sa destruction», a-t-elle souligné.
«Le site a déjà souffert de quatre années de conflit, il a souffert du pillage, il représente un irremplaçable trésor pour le peuple syrien et pour le monde», a ajouté Mme Bokova, qui se trouvait au Caire pour une conférence organisée par l'Egypte pour la protection du patrimoine archéologique au Moyen-Orient.
L'armée envoie des renforts
Dans ce contexte, l'armée syrienne a dépêché des renforts vers Palmyre pour tenter de repousser les extrémistes de «Daech» qui se trouvaient vendredi «à 1 km» des célèbres ruines, selon des responsables.
Le gouverneur de la province de Homs (centre), dont fait partie cette oasis en plein désert, a par ailleurs affirmé que la situation était «sous contrôle».
«L'armée a envoyé des renforts et l'armée de l'air bombarde les positions de l'État islamique (EI), a indiqué Talal Barazi à l'AFP. D'après lui, la ville compte près de 35.000 habitants et déplacés qui s'y sont installés depuis le début du conflit il y a quatre ans, et le double avec sa banlieue.
La valeur historique de cette oasis située à environ 240 km au nord-est de Damas est inestimable car elle abrite les ruines monumentales d'une grande cité qui fut l'un des plus importants foyers culturels du monde antique.
Son architecture unit les techniques gréco-romaines aux traditions locales et aux influences de la Perse, selon l'Unesco.
Source: agences et rédaction
Le directeur des Antiquités et des musées syriens, Maamoun Abdulkarim, avait plus tôt tiré la sonnette d'alarme, indiquant que les extrémistes de «Daech», qui ont détruit des sites antiques en Irak, se trouvaient à deux km du site historique inscrit au Patrimoine

«Je suis profondément préoccupée par les informations qui nous parviennent de Palmyre. Il faut sauver Palmyre», a indiqué Mme Bokova à une déclaration transmise à l'AFP.
«J'en appelle à toutes les parties en conflit à protéger Palmyre et à tout mettre en œuvre pour empêcher sa destruction», a-t-elle souligné.
«Le site a déjà souffert de quatre années de conflit, il a souffert du pillage, il représente un irremplaçable trésor pour le peuple syrien et pour le monde», a ajouté Mme Bokova, qui se trouvait au Caire pour une conférence organisée par l'Egypte pour la protection du patrimoine archéologique au Moyen-Orient.
L'armée envoie des renforts
Dans ce contexte, l'armée syrienne a dépêché des renforts vers Palmyre pour tenter de repousser les extrémistes de «Daech» qui se trouvaient vendredi «à 1 km» des célèbres ruines, selon des responsables.
Le gouverneur de la province de Homs (centre), dont fait partie cette oasis en plein désert, a par ailleurs affirmé que la situation était «sous contrôle».
«L'armée a envoyé des renforts et l'armée de l'air bombarde les positions de l'État islamique (EI), a indiqué Talal Barazi à l'AFP. D'après lui, la ville compte près de 35.000 habitants et déplacés qui s'y sont installés depuis le début du conflit il y a quatre ans, et le double avec sa banlieue.
La valeur historique de cette oasis située à environ 240 km au nord-est de Damas est inestimable car elle abrite les ruines monumentales d'une grande cité qui fut l'un des plus importants foyers culturels du monde antique.
Son architecture unit les techniques gréco-romaines aux traditions locales et aux influences de la Perse, selon l'Unesco.
Source: agences et rédaction
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