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Netanyahu obtient la confiance des députés à son «gouvernement» très à droite

Netanyahu obtient la confiance des députés à son «gouvernement» très à droite
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_time depuis 10 années
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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a obtenu jeudi par la plus étroite des marges la confiance du «Parlement» à son quatrième «gouvernement», très à droite.

«Voici les résultats: pour, 61 voix; contre, 59 voix. Je déclare que le gouvernement a obtenu la confiance de la Knesset. Félicitations», a déclaré le président du «Parlement» Youli Edelstein après une cérémonie tendue commencée par l’expulsion de trois députés palestiniens originaires de territoires occupés en 1948.

Ces derniers s’en étaient pris verbalement au Premier ministre tandis que d’autres députés de l’opposition éclataient de rire en entendant Netanyahu dire à l’ouverture deNetanyahu obtient la confiance des députés à son «gouvernement» très à droite
la séance: «Nous préserverons notre sécurité et ferons tout notre possible pour la paix».

La communauté internationale va désormais avoir affaire à un «gouvernement» qui fait la part belle aux nationalistes, aux ultra-orthodoxes, aux partisans de la colonisation et aux adversaires de la «création d’un Etat palestinien» indépendant, dans un contexte de vives tensions régionales et de conflit persistant avec les Palestiniens.

C’est aussi un «gouvernement» reposant sur une majorité minimale de 61 sièges sur 120 qui l’expose à la moindre absence dans son camp, voire au moindre mouvement d’humeur d’un député frustré.

L’un des hommes forts de la coalition gouvernementale, le chef du parti nationaliste religieux Naftali Bennett, est l’ardent défenseur des intérêts des colons. Il rejette la «création d’un Etat palestinien» et préconise à la place l’annexion par «Israël» de 60% de la Cisjordanie déjà sous son contrôle total, et un statut d’«autonomie limitée» dans le reste du territoire. Selon lui, le conflit avec les Palestiniens est «insoluble».

Surenchère

L’investiture de ce «gouvernement» parachève des semaines d’âpres tractations, de marchandages, de surenchères et de cris de trahison et d’extorsion.

Quelques heures seulement avant le vote, Netanyahu n’avait toujours pas finalisé son «gouvernement» et se débattait encore avec les exigences des membres de son propre parti, le «Likoud», sur la distribution des portefeuilles.

Sorti triomphant des élections législatives du 17 mars, Netanyahu s’est retrouvé, après le lâchage de son ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, en butte à la surenchère des partis censés participer à sa majorité. Il est aussi devenu l’otage des exigences au sein du «Likoud».

Netanyahu, limité par la loi dans le nombre de portefeuilles qu’il pouvait décerner, a fait adopter mercredi in extremis un nouveau texte lui permettant de nommer davantage de ministres pour contenter le plus de monde possible.

Mais, jeudi soir, il lui a fallu se démener jusqu’au bout pour apaiser deux caciques du «Likoud», Gilad Erdan et Sylvan Shalom. Ce dernier est devenu ministre de l’Intérieur. Gilad Erdan, numéro deux du «Likoud», n’apparaît pas dans le «gouvernement».

Moshé Yaalon conserve son poste ministère de la Guerre. Youval Steinitz, ancien ministre des Renseignements, devient ministre de l’Energie mais conserve le très sensible dossier du nucléaire iranien.

Netanyahu se réserve le portefeuille des Affaires étrangères. Avec une majorité aussi ténue, il a de nouveau laissé entendre qu’il chercherait à étendre sa coalition.

Le chef de l’opposition, le travailliste Isaac Herzog, lui a opposé une nouvelle fin de non-recevoir: «Aucun dirigeant digne de ce nom ne rejoindrait le cirque que vous avez réussi à monter à la dernière minute».

Source: agences et rédaction

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