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Syrie: l’antique Palmyre menacé par «Daech»

Syrie: l’antique Palmyre menacé par «Daech»
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Les extrémistes du groupe terroriste «Daech» qui se vantent d'avoir détruit des sites antiques en Irak, menaçaient jeudi Palmyre, un joyau antique dans le désert syrien inscrit au Patrimoine mondial de l'Humanité de l'Unesco.

«Palmyre est menacé», a affirmé à l'AFP Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'ObservatoireSyrie: l’antique Palmyre menacé par «Daech» syrien des droits de l'homme (OSDH). La bataille se déroule à 2 km à l'est de la ville, a-t-il précisé.

Cette oasis située à environ 240 km au nord-est de Damas abrite les ruines monumentales d'une grande cité qui fut l'un des plus importants foyers culturels du monde antique et sa valeur est inestimable. Son architecture unit, selon l'Unesco, les techniques gréco-romaines aux traditions locales et aux influences de la Perse.

Si «Daech» entre à Palmyre, ce sera sa destruction. Si la ville tombe ce sera une catastrophe internationale, a affirmé à l'AFP Maamoun Abdulkarim, directeur des Antiquités et des musées syriens (DGAM).

«Ce sera la répétition de la barbarie et de la sauvagerie qui s'est produite à Nimroud, Hadra et Mossoul», a-t-il ajouté, en faisant référence aux sites antiques visés par les miliciens ces derniers mois.

Talal Barazi, le gouverneur de la province de Homs, dont fait partie Palmyre, a indiqué qu'après la chute d'al-Soukhna, 1.800 familles avaient fui vers Palmyre où trois centres d'accueil ont ouvert.
Les miliciens ont détruit deux magnifiques lions assyriens à Raqa, ville dont «Daech» a fait sa capitale, et ont commis des destructions et permis des fouilles clandestines, parfois au bulldozer, comme à Mari, Doura Europos, Apamée, Ajaja (nord-est), et Hamam Turkoman près de Raqa (nord).

En Irak, une vidéo diffusée il y a un mois sur les réseaux sociaux a montré les extrémistes de «Daech» détruire à coups de bulldozers, de pioches et d'explosifs le site archéologique irakien de Nimroud, joyau de l'empire assyrien fondée au XIIIe siècle. Ils s'en étaient déjà pris à Hatra --une cité de la période romaine vieille de 2.000 ans-- et au musée de Mossoul, dans le nord de l'Irak.

Mercredi, la directrice générale de l'Unesco Irina Bokova a souligné que cette année «les pillages et destructions de sites archéologiques ont atteint une échelle sans précédent». «Daech y a recours comme tactique de guerre pour terroriser les populations», a-t-elle précisé au cours d'une conférence au Caire.

Source : AFP et rédaction

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