Assad: La Syrie est engagée dans une guerre de plusieurs milliers de batailles

Le président syrien Bachar al-Assad a fait son apparition, mercredi à Damas, dans une école publique pour les enfants de martyrs de l’armée syrienne, à l'occasion de la Journée des martyrs.
Entouré de plusieurs dizaines d’étudiants, il a assuré que la Syrie ne fait pas face à une bataille mais à une guerre de plusieurs batailles.
«Nous ne parlons pas de dizaines, ni de centaines mais de milliers de batailles et naturellement dans des batailles il y a des retraits, des victoires et des pertes. Il y a
des hauts et des bas», a-t-il dit.
«Aujourd'hui, nous sommes engagés dans une guerre et une guerre ce n'est pas une bataille, mais une série de batailles», a-t-il ajouté, indiquant que la chose la plus certaine est la confiance à tous les combattants, et «le fait de croire à la victoire».
«Dans des batailles, tout peut changer à l’exception de la foi en les combattants et la foi du combattant en la victoire. Aussi, quand il y a des revers, nous devons, en tant que société, faire notre devoir et remonter le moral de l’armée et ne pas attendre que ce soit elle qui remonte le nôtre», a-t-il insisté.
Le chef de l’Etat syrien a rendu hommage aux soldats syriens assiégés à l’hôpital de Jisr al-Choughour, dans la province sud d’Idleb, gouvernorat du nord-ouest de la Syrie, promettant que l’armée syrienne parviendra à les libérer.
«L’armée arrivera bientôt chez les héros bloqués dans l’hôpital de Jisr al-Choughour», a-t-il assuré.
Depuis la conquête de cette localité par les milices du «front al-Nosra», la branche syrienne d’Al-Qaïda, et d’autres groupes extrémistes, plusieurs dizaines de militaires syriens sont retranchés dans cet établissement et résistent aux invasions.
Erdogan «le boucher»
Durant cette irruption dans la cour de l’école, le président Assad a appelé les Syriens à rester méfiants face à ceux qui font preuve de lassitude parce que la bataille perdure. «Vous, les fils et les filles de martyrs, vous êtes la réponse à cette campagne de propagande. Vous êtes la réponse à ceux qui ont peur», a-t-il déclaré.
Et de souligner: «Le nationalisme ne se limite pas aux paroles, mais doit être corroboré par le courage. Nous devons faire la distinction entre l’inquiétude, la lâcheté et la sagesse».
Sur le plan international, M. Assad a qualifié le président turc Recep Tayyip Erdogan d'«assassin» et l’a comparé à Jamal Pacha, le gouverneur ottoman de la Grande Syrie, surnommé le «boucher».
Selon le numéro un syrien, les massacres d’aujourd’hui rappellent ceux qui ont été commis il y a un siècle.
«À la différence des noms et des dates. Dans le passé c’était Jamal Pacha +le boucher+ qui les commettait. Aujourd’hui, c’est Erdogan +le boucher+ qui en est le responsable », a-t-il accusé.
Jamal Pacha a été surnommé le «boucher» pour avoir, le 6 mai 1916, pendu des nationalistes arabes à Damas et Beyrouth. La Journée des martyrs a été instituée en leur mémoire.
Source: divers et rédaction
Entouré de plusieurs dizaines d’étudiants, il a assuré que la Syrie ne fait pas face à une bataille mais à une guerre de plusieurs batailles.
«Nous ne parlons pas de dizaines, ni de centaines mais de milliers de batailles et naturellement dans des batailles il y a des retraits, des victoires et des pertes. Il y a

«Aujourd'hui, nous sommes engagés dans une guerre et une guerre ce n'est pas une bataille, mais une série de batailles», a-t-il ajouté, indiquant que la chose la plus certaine est la confiance à tous les combattants, et «le fait de croire à la victoire».
«Dans des batailles, tout peut changer à l’exception de la foi en les combattants et la foi du combattant en la victoire. Aussi, quand il y a des revers, nous devons, en tant que société, faire notre devoir et remonter le moral de l’armée et ne pas attendre que ce soit elle qui remonte le nôtre», a-t-il insisté.
Le chef de l’Etat syrien a rendu hommage aux soldats syriens assiégés à l’hôpital de Jisr al-Choughour, dans la province sud d’Idleb, gouvernorat du nord-ouest de la Syrie, promettant que l’armée syrienne parviendra à les libérer.
«L’armée arrivera bientôt chez les héros bloqués dans l’hôpital de Jisr al-Choughour», a-t-il assuré.
Depuis la conquête de cette localité par les milices du «front al-Nosra», la branche syrienne d’Al-Qaïda, et d’autres groupes extrémistes, plusieurs dizaines de militaires syriens sont retranchés dans cet établissement et résistent aux invasions.
Erdogan «le boucher»
Durant cette irruption dans la cour de l’école, le président Assad a appelé les Syriens à rester méfiants face à ceux qui font preuve de lassitude parce que la bataille perdure. «Vous, les fils et les filles de martyrs, vous êtes la réponse à cette campagne de propagande. Vous êtes la réponse à ceux qui ont peur», a-t-il déclaré.
Et de souligner: «Le nationalisme ne se limite pas aux paroles, mais doit être corroboré par le courage. Nous devons faire la distinction entre l’inquiétude, la lâcheté et la sagesse».
Sur le plan international, M. Assad a qualifié le président turc Recep Tayyip Erdogan d'«assassin» et l’a comparé à Jamal Pacha, le gouverneur ottoman de la Grande Syrie, surnommé le «boucher».
Selon le numéro un syrien, les massacres d’aujourd’hui rappellent ceux qui ont été commis il y a un siècle.
«À la différence des noms et des dates. Dans le passé c’était Jamal Pacha +le boucher+ qui les commettait. Aujourd’hui, c’est Erdogan +le boucher+ qui en est le responsable », a-t-il accusé.
Jamal Pacha a été surnommé le «boucher» pour avoir, le 6 mai 1916, pendu des nationalistes arabes à Damas et Beyrouth. La Journée des martyrs a été instituée en leur mémoire.
Source: divers et rédaction
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