De Mistura : L’Iran invité aux consultations de Genève sur la Syrie

Le médiateur de l'Onu pour la Syrie, Staffan de Mistura, se donne jusqu'à la fin juin pour tester la volonté de paix des protagonistes du conflit en Syrie mais il s'est montré vendredi sans illusions sur ses chances de succès.
S'adressant à la presse à l'issue de consultations à huis clos avec le Conseil de sécurité, il a
confirmé qu'il entamerait début mai à Genève des consultations séparées avec des représentants du régime, de la soi-disant «opposition» et de la société civile, ainsi qu'avec des acteurs régionaux.
L'Iran, qui avait été exclu des deux conférences internationales organisées par l'Onu en 2012 et 2014, a été invité car «c'est un acteur important dans la région», mais pas les groupes «terroristes» comme le soi-disant «Etat islamique», a-t-il précisé. Il s'agit de «tester» la volonté des protagonistes du conflit de «réduire l'écart» entre leurs positions respectives. «D'ici à la fin juin, a-t-il ajouté, nous serons en mesure d'évaluer s'il y a une convergence sur les problèmes de fond et de faire un rapport au secrétaire général» de l'Onu, Ban Ki-moon. «Malgré le manque de progrès, nous restons convaincus que c'est la seule manière» de procéder, a-t-il affirmé.
Lors de sa rencontre à huis clos avec le Conseil, M. de Mistura s'était montré encore plus prudent, voire pessimiste, selon des diplomates présents. Il avait reconnu que «les chances et les conditions pour lancer une transition politique ne sont pas meilleures qu'il y a six mois» et que le régime de Damas et l'opposition ne montrent «guère de volonté nouvelle de négocier». Mais l'Onu «reste convaincue de la nécessité de réactiver une solution politique», avait-il poursuivi, toujours cité par des diplomates.
Le médiateur avait expliqué que les consultations avaient pour but de vérifier si les protagonistes «sont prêts à passer (du stade) des consultations à des négociations» basées sur le communiqué de Genève.
Le communiqué de Genève est un document signé par les grandes puissances le 30 juin 2012 comme plan de règlement politique du conflit, à l'issue de la première conférence internationale sur la question syrienne, appelée «Genève 1».
M. de Mistura avait auparavant tenté en vain une autre approche qui consistait à négocier des trêves locales sur le terrain, en commençant par Alep (nord), dans l'espoir de faciliter des discussions politiques.
Il a confirmé vendredi que cette initiative «était toujours sur la table», en parallèle avec les consultations, «car nous devons envisager toutes les options pour réduire la violence».
Source : AFP et rédaction
S'adressant à la presse à l'issue de consultations à huis clos avec le Conseil de sécurité, il a

L'Iran, qui avait été exclu des deux conférences internationales organisées par l'Onu en 2012 et 2014, a été invité car «c'est un acteur important dans la région», mais pas les groupes «terroristes» comme le soi-disant «Etat islamique», a-t-il précisé. Il s'agit de «tester» la volonté des protagonistes du conflit de «réduire l'écart» entre leurs positions respectives. «D'ici à la fin juin, a-t-il ajouté, nous serons en mesure d'évaluer s'il y a une convergence sur les problèmes de fond et de faire un rapport au secrétaire général» de l'Onu, Ban Ki-moon. «Malgré le manque de progrès, nous restons convaincus que c'est la seule manière» de procéder, a-t-il affirmé.
Lors de sa rencontre à huis clos avec le Conseil, M. de Mistura s'était montré encore plus prudent, voire pessimiste, selon des diplomates présents. Il avait reconnu que «les chances et les conditions pour lancer une transition politique ne sont pas meilleures qu'il y a six mois» et que le régime de Damas et l'opposition ne montrent «guère de volonté nouvelle de négocier». Mais l'Onu «reste convaincue de la nécessité de réactiver une solution politique», avait-il poursuivi, toujours cité par des diplomates.
Le médiateur avait expliqué que les consultations avaient pour but de vérifier si les protagonistes «sont prêts à passer (du stade) des consultations à des négociations» basées sur le communiqué de Genève.
Le communiqué de Genève est un document signé par les grandes puissances le 30 juin 2012 comme plan de règlement politique du conflit, à l'issue de la première conférence internationale sur la question syrienne, appelée «Genève 1».
M. de Mistura avait auparavant tenté en vain une autre approche qui consistait à négocier des trêves locales sur le terrain, en commençant par Alep (nord), dans l'espoir de faciliter des discussions politiques.
Il a confirmé vendredi que cette initiative «était toujours sur la table», en parallèle avec les consultations, «car nous devons envisager toutes les options pour réduire la violence».
Source : AFP et rédaction
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