Syrie: une opération militaire s’impose pour chasser «Daech» de Yarmouk

Une opération militaire est inévitable à Yarmouk, à Damas, après la prise de contrôle d'une grande partie de ce camp de réfugiés palestiniens par les extrémistes de «Daech», a affirmé mercredi le ministre syrien de la Réconciliation nationale Ali Haïdar.
«La priorité est d'expulser et de défaire les hommes armés et les terroristes du camp. Dans les circonstances actuelles, une solution militaire s'impose. Ce n'est pas l'Etat qui l'a choisie mais ceux qui sont entrés dans le camp», a-t-il dit après une rencontre avec le représentant de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) Ahmad Majdalani.
En réponse à une question sur la possibilité de l'entrée de troupes syriennes à Yarmouk, le ministre a répondu: «C'est l'Etat syrien qui décidera si la bataille le nécessite», sans
plus de précisions.
Cette annonce a été faite plus d'une semaine après le début de l'assaut lancé par «Daech» le 1er avril à Yarmouk, le plus grand camp de réfugiés palestiniens en Syrie, situé dans le sud de Damas.
Avec l'assaut de «Daech», l'ensemble des groupes palestiniens combattent les extrémistes, tandis que l'armée de l'air syrienne bombarde les positions du groupe terroriste.
«Les opérations militaires ont de toute façon commencé et l'armée a marqué des points avec le soutien de forces» armées, a poursuivi M. Haïdar, en allusion aux factions palestiniennes alliées au régime comme le Front populaire pour la Libération de la Palestine-Commandement Général (FPLP-CG).
Des dizaines de milliers de civils sont actuellement bloqués à l'intérieur du camp, où les conditions de vie sont catastrophiques.
La dégradation de la situation a poussé le Conseil de sécurité de l’ONU à réclamer un accès des agences humanitaires à ces Palestiniens bloqués.
Mardi, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Moqdad a reçu une délégation palestinienne dirigée par M. Majdalani pour discuter des moyens de protéger les habitants du camp.
«A l’exception d’une intervention directe de l’armée, les autorités syriennes sont prêtes à soutenir par tous les moyens, y compris militaires, les combattants palestiniens», a affirmé à l’AFP Anouar Abdel Hadi, représentant de l’OLP à Damas, après la rencontre.
Cité par l’agence officielle Sana, M. Moqdad a souligné «la détermination de la Syrie et de l’OLP à combattre le terrorisme, qui s’est étendu aux camps de réfugiés palestinien, notamment Yarmouk». Il a ajouté que «le gouvernement syrien a fourni une aide humanitaire et médicale aux frères palestiniens».
«Il faut désormais un consensus entre les 14 organisations palestiniennes en Syrie et le gouvernement syrien pour imposer la sécurité dans le camp», a précisé M. Majdalani.
«Situation catastrophique»
Des résidents terrorisés ont raconté à l’AFP leur fuite du plus grand camp de Syrie après une semaine de combats féroces entre «Daech» et des groupes palestiniens armés.
«La situation médicale est horrible car tous les médecins ont quitté le camp. Il ne reste que quelques infirmiers», a témoigné Samer, resté à Yarmouk.
Le Conseil de sécurité a appelé lundi «à protéger les civils et à assurer un accès humanitaire au camp» pour fournir une «aide vitale» aux habitants.
Le commissaire général de l’UNRWA (agence de l’ONU pour l’aide aux réfugiés palestiniens), Pierre Krähenbühl, a informé le Conseil de la «situation humanitaire totalement catastrophique» dans le camp où les habitants «survivent à peine» avec 400 calories par jour.
Source: agences et rédaction
«La priorité est d'expulser et de défaire les hommes armés et les terroristes du camp. Dans les circonstances actuelles, une solution militaire s'impose. Ce n'est pas l'Etat qui l'a choisie mais ceux qui sont entrés dans le camp», a-t-il dit après une rencontre avec le représentant de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) Ahmad Majdalani.
En réponse à une question sur la possibilité de l'entrée de troupes syriennes à Yarmouk, le ministre a répondu: «C'est l'Etat syrien qui décidera si la bataille le nécessite», sans

Cette annonce a été faite plus d'une semaine après le début de l'assaut lancé par «Daech» le 1er avril à Yarmouk, le plus grand camp de réfugiés palestiniens en Syrie, situé dans le sud de Damas.
Avec l'assaut de «Daech», l'ensemble des groupes palestiniens combattent les extrémistes, tandis que l'armée de l'air syrienne bombarde les positions du groupe terroriste.
«Les opérations militaires ont de toute façon commencé et l'armée a marqué des points avec le soutien de forces» armées, a poursuivi M. Haïdar, en allusion aux factions palestiniennes alliées au régime comme le Front populaire pour la Libération de la Palestine-Commandement Général (FPLP-CG).
Des dizaines de milliers de civils sont actuellement bloqués à l'intérieur du camp, où les conditions de vie sont catastrophiques.
La dégradation de la situation a poussé le Conseil de sécurité de l’ONU à réclamer un accès des agences humanitaires à ces Palestiniens bloqués.
Mardi, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Moqdad a reçu une délégation palestinienne dirigée par M. Majdalani pour discuter des moyens de protéger les habitants du camp.
«A l’exception d’une intervention directe de l’armée, les autorités syriennes sont prêtes à soutenir par tous les moyens, y compris militaires, les combattants palestiniens», a affirmé à l’AFP Anouar Abdel Hadi, représentant de l’OLP à Damas, après la rencontre.
Cité par l’agence officielle Sana, M. Moqdad a souligné «la détermination de la Syrie et de l’OLP à combattre le terrorisme, qui s’est étendu aux camps de réfugiés palestinien, notamment Yarmouk». Il a ajouté que «le gouvernement syrien a fourni une aide humanitaire et médicale aux frères palestiniens».
«Il faut désormais un consensus entre les 14 organisations palestiniennes en Syrie et le gouvernement syrien pour imposer la sécurité dans le camp», a précisé M. Majdalani.
«Situation catastrophique»
Des résidents terrorisés ont raconté à l’AFP leur fuite du plus grand camp de Syrie après une semaine de combats féroces entre «Daech» et des groupes palestiniens armés.

«La situation médicale est horrible car tous les médecins ont quitté le camp. Il ne reste que quelques infirmiers», a témoigné Samer, resté à Yarmouk.
Le Conseil de sécurité a appelé lundi «à protéger les civils et à assurer un accès humanitaire au camp» pour fournir une «aide vitale» aux habitants.
Le commissaire général de l’UNRWA (agence de l’ONU pour l’aide aux réfugiés palestiniens), Pierre Krähenbühl, a informé le Conseil de la «situation humanitaire totalement catastrophique» dans le camp où les habitants «survivent à peine» avec 400 calories par jour.
Source: agences et rédaction
Comments


