Hillary Clinton confirme avoir effacé ses emails
Hillary Clinton a confirmé par le biais de son avocat vendredi que tous les messages reçus ou envoyés lorsqu'elle était secrétaire d'Etat avaient été soit transférés pour archivage, soit effacés, rejetant une nouvelle demande d'examen des républicains du Congrès.
Le président de la commission d'enquête de la Chambre des représentants sur les attaques de Benghazi, en Libye en 2012, avait donné jusqu'à vendredi à Hillary Clinton, via une assignation, pour livrer tout message de l'ex-secrétaire d'Etat lié à la Libye et aux attentats de Benghazi, dans lesquels quatre Américains ont été tués. Il avait aussi
demandé à Hillary Clinton, qui pourrait annoncer prochainement sa candidature à la Maison Blanche, de remettre son serveur privé d'emails à un tiers indépendant pour déterminer si tous les messages d'ordre professionnel avaient bien été remis au département d'Etat pour archivage.
Hillary Clinton, dans la réponse envoyée par son avocat David Kendall, a refusé les deux requêtes républicaines. Elle a reconnu le 11 mars, lors d'une conférence de presse, avoir utilisé une seule adresse, [email protected], gérée par un serveur privé, lorsqu'elle dirigeait la diplomatie américaine de janvier 2009 au 1er février 2013. Hillary Clinton avait alors expliqué avoir identifié et remis en décembre environ 30 000 messages liés à ses fonctions officielles au département d'Etat, dans un but d'archivage légal, tandis que le reste des messages reçus ou envoyés durant cette période (près de 32 000) avaient été classés comme personnels, puis effacés. Cette annonce avait suscité l'assignation républicaine.
Son avocat a adressé une fin de non-recevoir aux républicains, estimant qu'Hillary Clinton avait déjà remis au gouvernement tout message potentiellement intéressant pour la commission Benghazi. Environ 300 de ces messages ont d'ailleurs été donnés par le département d'Etat à la commission en février. La démocrate a également refusé de remettre son serveur à un tiers, expliquant qu'il n'existait aucune base légale pour cela, et que dans tous les cas, plus aucun email envoyé ou reçu de 2009 à début 2013 ne restait aujourd'hui sur le serveur en question, ni sur aucun système de sauvegarde automatique.
«Nous avons appris aujourd'hui, par son avocat, que Mme Clinton avait de manière unilatérale décidé de nettoyer son serveur et d'effacer de manière permanente tous les emails qui se trouvaient sur son serveur personnel», a réagi dans un communiqué Trey Gowdy, président de la commission Benghazi.
Dénonçant une réponse «sans précédent», Trey Gowdy a répété que le Congrès convoquerait Hillary Clinton pour venir s'expliquer.
Pour les démocrates, le scandale dénoncé par les républicains est artificiel. «Il est temps que la commission cesse ce spectacle politique, et commence à rendre ces documents publics et à fixer la date de l'audition de Mme Clinton», a déclaré le démocrate Elijah Cummings.
Source: agences et rédaction
Le président de la commission d'enquête de la Chambre des représentants sur les attaques de Benghazi, en Libye en 2012, avait donné jusqu'à vendredi à Hillary Clinton, via une assignation, pour livrer tout message de l'ex-secrétaire d'Etat lié à la Libye et aux attentats de Benghazi, dans lesquels quatre Américains ont été tués. Il avait aussi
demandé à Hillary Clinton, qui pourrait annoncer prochainement sa candidature à la Maison Blanche, de remettre son serveur privé d'emails à un tiers indépendant pour déterminer si tous les messages d'ordre professionnel avaient bien été remis au département d'Etat pour archivage.Hillary Clinton, dans la réponse envoyée par son avocat David Kendall, a refusé les deux requêtes républicaines. Elle a reconnu le 11 mars, lors d'une conférence de presse, avoir utilisé une seule adresse, [email protected], gérée par un serveur privé, lorsqu'elle dirigeait la diplomatie américaine de janvier 2009 au 1er février 2013. Hillary Clinton avait alors expliqué avoir identifié et remis en décembre environ 30 000 messages liés à ses fonctions officielles au département d'Etat, dans un but d'archivage légal, tandis que le reste des messages reçus ou envoyés durant cette période (près de 32 000) avaient été classés comme personnels, puis effacés. Cette annonce avait suscité l'assignation républicaine.
Son avocat a adressé une fin de non-recevoir aux républicains, estimant qu'Hillary Clinton avait déjà remis au gouvernement tout message potentiellement intéressant pour la commission Benghazi. Environ 300 de ces messages ont d'ailleurs été donnés par le département d'Etat à la commission en février. La démocrate a également refusé de remettre son serveur à un tiers, expliquant qu'il n'existait aucune base légale pour cela, et que dans tous les cas, plus aucun email envoyé ou reçu de 2009 à début 2013 ne restait aujourd'hui sur le serveur en question, ni sur aucun système de sauvegarde automatique.
«Nous avons appris aujourd'hui, par son avocat, que Mme Clinton avait de manière unilatérale décidé de nettoyer son serveur et d'effacer de manière permanente tous les emails qui se trouvaient sur son serveur personnel», a réagi dans un communiqué Trey Gowdy, président de la commission Benghazi.
Dénonçant une réponse «sans précédent», Trey Gowdy a répété que le Congrès convoquerait Hillary Clinton pour venir s'expliquer.
Pour les démocrates, le scandale dénoncé par les républicains est artificiel. «Il est temps que la commission cesse ce spectacle politique, et commence à rendre ces documents publics et à fixer la date de l'audition de Mme Clinton», a déclaré le démocrate Elijah Cummings.
Source: agences et rédaction
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