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Syrie: l’opposition soutenue par l’Occident a attaqué les civils, selon l’HRW

Syrie: l’opposition soutenue par l’Occident a attaqué les civils, selon l’HRW
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Les groupes d’opposition armée, parmi eux les extrémistes et les rebelles soutenus par l’Occident, ont mené des attaques aveugles contre des civils en Syrie, en violation du droit de la guerre, a indiqué lundi le Human Rights Watch (HRW).

Dans son nouveau rapport, l’organisation basée à New York, a révélé que des groupes d’opposition armée ont mené des attaques aveugles contre des civils en Syrie, dans des territoires contrôlés par le gouvernement, au moyen d’attentats à la voiture piégée, de tirs d’obus et de roquettes.

«Ces attaques ont fait des centaines de morts et de blessés parmi les civils, et ont détruit des infrastructures civiles, en violation du droit de la guerre», a précisé l’ONG.Syrie: l’opposition soutenue par l’Occident a attaqué les civils, selon l’HRW


Le rapport de 79 pages, intitulé «“He Didn’t Have to Die”: Indiscriminate Attacks by Syrian Opposition Groups”» («“Il n’aurait pas dû mourir”: Attaques aveugles menées par les groupes d’opposition syriens»), est issu d’une enquête sur des dizaines d’attaques qui ont frappé des zones sous contrôle gouvernemental densément peuplées, à Damas et à Homs, de janvier 2012 à avril 2014. De telles attaques se poursuivent en 2015.


«Les civils paient le prix fort, que ce soit dans les zones contrôlées par le gouvernement ou celles aux mains des rebelles, sans réaction internationale appropriée», a affirmé Nadim Houry, directeur adjoint de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord.


l’HRW a enquêté sur 25 incidents, notamment 17 attentats à la voiture piégée et autres attaques aux engins explosifs improvisés.

Ces attentats à la voiture piégée ont touché des zones commerçantes et résidentielles, des centres villes, dans un cas, un cimetière, lors d’un enterrement. Dans un autre cas, l’explosion de deux bombes le 1er octobre, devant une école élémentaire d’Akrama, à Homs, a fait des dizaines de morts parmi les civils, dont plus de 45 enfants.


Les témoins ont affirmé qu’aucune cible militaire liée au gouvernement syrien ne se trouvait à proximité des lieux de l’attaque. Par ailleurs, beaucoup de ces zones présentent une importante concentration de minorités religieuses.

«En plus d’être aveugles, beaucoup de ces attaques semblent avoir eu pour objectif principal de répandre la terreur parmi la population civile», souligne le rapport.

Les groupes extrémistes, comme le «Front al-Nosra» et «Daech», ainsi que les rebelles soutenus par l'Occident, comme les combattants de la soi-disant «Armée syrienne libre» (ASL), sont responsables de ces attaques aveugles, a précisé l’ONG.

Selon HRW, ces groupes ont déclaré que toute population considérée comme ayant un lien avec le gouvernement ou soutenant ce dernier était susceptible d’être attaquée. De tels arguments n’ont toutefois «aucune validité aux termes du droit de la guerre», insiste le rapport.

«Toutes les parties devaient mettre immédiatement fin à toutes attaques contre les civils, ainsi qu’à l’emploi sans discrimination d’armes dans des zones peuplées», exige le Conseil de sécurité des Nations Unies, cité par l’HRW.

Ainsi, les personnes qui planifient, ordonnent ou mènent de telles attaques illégales dans une intention criminelle, y compris dans le cadre de la responsabilité de commandement, sont susceptibles d’être poursuivies pour crimes de guerre, déduit le rapport.

Et de conclure: «Les gouvernements et les personnes qui fournissent une assistance militaire aux belligérants responsables de violations généralisées ou systématiques du droit de la guerre encourent le risque de se rendre complices de tels abus – et devraient interrompre toute aide».

Source: sites web et rédaction

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