Nucléaire iranien: la victoire de Netanyahu n’aura pas d’impact sur les discussions

La réélection du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à l’issue des élections dans l’entité sioniste mardi n’aura pas d’impact sur les négociations en cours concernant le programme nucléaire de l’Iran, a affirmé mercredi le département d’Etat américain.
Benjamin Netanyahu est opposé à tout accord avec l’Iran, sous prétexte que Téhéran voulait «se doter de l’arme atomique», mais le département d’Etat ne pense pas que la réélection de Netanyahu changera la donne.
«Nous connaissons depuis longtemps le point de vue du Premier ministre sur l’Iran. Nous ne pensons pas que sa victoire a eu un impact, ou aura un impact sur les
négociations avec l’Iran», a déclaré la porte-parole du département d’Etat, Jennifer Psaki.
Le secrétaire d’Etat John Kerry est actuellement à Lausanne pour des négociations cette semaine avec son homologue iranien pour tenter de parvenir à un accord sur le programme nucléaire de Téhéran avant la date butoir, qui a été fixée au 31 mars.
Cet accord prévoit que la République islamique puisse développer l’énergie nucléaire à des fins civiles tout en garantissant de ne se doter jamais de l’arme atomique, en échange d'une levée des sanctions.
Les négociations sont «difficiles mais constructives», a noté Jennifer Psaki.
Le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammed Javad Zarif a estimé de son côté qu’il y avait peu de chances de parvenir à un accord cette semaine.
«Nous poussons tant que nous pouvons pour voir ce que nous pouvons accomplir cette semaine. Il reste quelques jours», a encore dit la porte-parole, réaffirmant que les Etats-Unis travaillaient pour parvenir à un accord d’ici le 31 mars.
Il n’y a pour l’instant pas de réunion prévue avec les ministres des Affaires étrangères des autres pays du groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne), pour la signature éventuelle d’un accord.
Source: agences et rédaction
Benjamin Netanyahu est opposé à tout accord avec l’Iran, sous prétexte que Téhéran voulait «se doter de l’arme atomique», mais le département d’Etat ne pense pas que la réélection de Netanyahu changera la donne.
«Nous connaissons depuis longtemps le point de vue du Premier ministre sur l’Iran. Nous ne pensons pas que sa victoire a eu un impact, ou aura un impact sur les

Le secrétaire d’Etat John Kerry est actuellement à Lausanne pour des négociations cette semaine avec son homologue iranien pour tenter de parvenir à un accord sur le programme nucléaire de Téhéran avant la date butoir, qui a été fixée au 31 mars.
Cet accord prévoit que la République islamique puisse développer l’énergie nucléaire à des fins civiles tout en garantissant de ne se doter jamais de l’arme atomique, en échange d'une levée des sanctions.
Les négociations sont «difficiles mais constructives», a noté Jennifer Psaki.
Le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammed Javad Zarif a estimé de son côté qu’il y avait peu de chances de parvenir à un accord cette semaine.
«Nous poussons tant que nous pouvons pour voir ce que nous pouvons accomplir cette semaine. Il reste quelques jours», a encore dit la porte-parole, réaffirmant que les Etats-Unis travaillaient pour parvenir à un accord d’ici le 31 mars.
Il n’y a pour l’instant pas de réunion prévue avec les ministres des Affaires étrangères des autres pays du groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne), pour la signature éventuelle d’un accord.
Source: agences et rédaction


