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Assad: La Syrie tenue informée des frappes de la coalition

Assad: La Syrie tenue informée des frappes de la coalition
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Le président syrien a affirmé être tenu informé des raids de la coalition internationale contre les extrémistes et souligné qu'ils pourraient, s'ils étaient «plus sérieux», aider son armée dans sa guerre contre le terrorisme. Cependant, Bachar Assad a exclu que son pays rejoigne la coalition. «Non, nous ne pouvons assurément pas (...)Nous ne pouvons pas nous allier à des pays qui soutiennent le terrorisme», a-t-il dit.

Dans un entretien à la BBC diffusé mardi, M. Assad a convenu que les contacts avec les pays participant à la coalition contre le groupe terroriste «Daech» en Syrie étaient limités. «Parfois, ils (la coalition) transmettent un message, un message général. Il n'y a pas de dialogue. Il y a, disons, information. Et rien de tactique», a dit M. Assad qui s'exprimait en anglais. «Il n'y a pas de coopération directe et les messages transitent pas des pays tiers, l'Irak et d'autres nations». Selon lui, les responsables américains «bafouent tranquillement le droit international qui défend notre souveraineté. Donc ils ne nous parlent pas, on ne leur parle pas».

Assad: La Syrie tenue informée des frappes de la coalition
M. Assad n'a pas bougé d'un iota sur ses positions et a usé parfois de l'ironie pour nier le recours par son aviation aux barils d'explosifs contre des civils dans les fiefs «rebelles». «Je n'ai pas entendu parler de l'armée utilisant des barils, ou des marmites», a-t-il dit. «Nous avons des bombes, des missiles et des balles. (...) Quand vous visez, quand vous tirez, vous visez des terroristes dans le but de protéger des civils».

Au journaliste qui lui cite un extrait d'un rapport de Human Rights Watch, sur ces barils, M. Assad a rétorqué: «C'est vraiment une histoire infantile que l'Occident s'évertue à répéter».

Il a aussi réitéré que son régime n'avait pas utilisé d'armes chimiques contre sa population en août 2013, lors d'une attaque près de Damas qui avait fait jusqu'à 1.400 morts, un bilan qu'il a jugé «exagéré».

«Qui a vérifié qui avait tiré ce gaz et sur qui?». Interrogé si son régime était responsable de cette atrocité, il a répondu: «Assurément non». Il a fourni la même réponse négative aux informations sur l'utilisation de la chlorine à des fins militaires.

Source : AFP et rédaction

 

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