Juncker refuse de «tout changer» en Europe après les élections grecques

Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker s'est montré prêt au dialogue mardi avec les Grecs, à 24 heures de sa rencontre avec le Premier ministre grec Alexis Tsipras, mais il refuse de «tout changer» en Europe suite à l'arrivée au pouvoir de la gauche radicale dans le pays, laissant augurer de discussions difficiles.
«Il faudra que nous aménagions un certain nombre de nos politiques mais on ne va pas tout changer parce qu'il y a eu un résultat électoral qui plaît aux uns et qui déplaît aux autres», a déclaré M. Juncker lors d'une intervention devant les eurodéputés.
«Evidemment, nous devons tenir compte de l'expression démocratique et du suffrage universel du peuple hellénique que j'admire beaucoup pour son courage et pour sa façon de faire et de ne pas faire», a-t-il indiqué.
«Mais il faudra aussi que ceux qui ont gagné les élections en Grèce prennent en considération les convictions et les façons de faire des autres (...) Il y a aussi les autres opinions publiques, les autres opinions parlementaires», a-t-il insisté, laissant entendre que les demandes du nouveau gouvernement grec ne pourront pas toutes être entendues face à l'opposition d'Etats membres.
Plusieurs pays au sein de la zone euro n'entendent pas faire de cadeaux à la Grèce. Parmi eux, la Finlande, les pays baltes, les Pays-Bas, tenants de la rigueur budgétaire, ainsi que l'Allemagne.
Le Portugal et l'Espagne, touchés de plein fouet par la crise et qui ont dû faire des efforts pour répondre aux exigences de leurs créanciers, sont également remontés contre la Grèce, selon des sources européennes.
Les limites de l'austérité
Or, toute décision sur l'avenir du pays doit se prendre de manière unanime au sein des 19 membres de l'Eurogroupe, le forum des ministres des finances de la zone euro.
Devant le Parlement européen, M. Juncker a assuré ne pas être un tenant du régime sec.
«L'austérité budgétaire n'est pas une fin en soi. Elle conduit à des dérapages sociaux qui sont malsains et produisent des conséquences nocives en termes de rupture de la cohésion sociale dans nos sociétés», a-t-il plaidé.
«Mais je me mets en travers de la route de ceux qui estiment que toute rigueur et toute consolidation budgétaire serait synonyme d'austérité», a-t-il ajouté.
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras doit rencontrer M. Juncker mercredi matin à Bruxelles avant de se rendre à Paris. Les deux responsables politiques se sont déjà entretenus par téléphone samedi et M. Juncker a reconnu que les discussions étaient «difficiles».
Source: agences et rédaction
«Il faudra que nous aménagions un certain nombre de nos politiques mais on ne va pas tout changer parce qu'il y a eu un résultat électoral qui plaît aux uns et qui déplaît aux autres», a déclaré M. Juncker lors d'une intervention devant les eurodéputés.

«Evidemment, nous devons tenir compte de l'expression démocratique et du suffrage universel du peuple hellénique que j'admire beaucoup pour son courage et pour sa façon de faire et de ne pas faire», a-t-il indiqué.
«Mais il faudra aussi que ceux qui ont gagné les élections en Grèce prennent en considération les convictions et les façons de faire des autres (...) Il y a aussi les autres opinions publiques, les autres opinions parlementaires», a-t-il insisté, laissant entendre que les demandes du nouveau gouvernement grec ne pourront pas toutes être entendues face à l'opposition d'Etats membres.
Plusieurs pays au sein de la zone euro n'entendent pas faire de cadeaux à la Grèce. Parmi eux, la Finlande, les pays baltes, les Pays-Bas, tenants de la rigueur budgétaire, ainsi que l'Allemagne.
Le Portugal et l'Espagne, touchés de plein fouet par la crise et qui ont dû faire des efforts pour répondre aux exigences de leurs créanciers, sont également remontés contre la Grèce, selon des sources européennes.
Les limites de l'austérité
Or, toute décision sur l'avenir du pays doit se prendre de manière unanime au sein des 19 membres de l'Eurogroupe, le forum des ministres des finances de la zone euro.
Devant le Parlement européen, M. Juncker a assuré ne pas être un tenant du régime sec.
«L'austérité budgétaire n'est pas une fin en soi. Elle conduit à des dérapages sociaux qui sont malsains et produisent des conséquences nocives en termes de rupture de la cohésion sociale dans nos sociétés», a-t-il plaidé.
«Mais je me mets en travers de la route de ceux qui estiment que toute rigueur et toute consolidation budgétaire serait synonyme d'austérité», a-t-il ajouté.
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras doit rencontrer M. Juncker mercredi matin à Bruxelles avant de se rendre à Paris. Les deux responsables politiques se sont déjà entretenus par téléphone samedi et M. Juncker a reconnu que les discussions étaient «difficiles».
Source: agences et rédaction
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