Suisse: Un extrémiste revenu de Syrie condamné à des travaux d’intérêt général

La justice suisse a condamné un extrémiste romand, de retour de Syrie, à 600 heures de travaux d'intérêt général avec sursis, assorties d'une psychothérapie. L'homme a été reconnu coupable de participation à une organisation criminelle et de service militaire étranger.
La condamnation de ce jeune Vaudois âgé de 30 ans, parti 3 mois en Syrie pour se battre dans les
rangs du groupe terroriste «Daech», est le premier cas d'un ressortissant suisse condamné pour avoir participé à un mouvement extrémiste à l'étranger.
Suivi par un psychiatre
La décision est tombée via une ordonnance pénale du procureur général Michael Lauber qui est entrée en vigueur cette semaine. Cette décision se base sur deux articles de loi: l'article 260 du code pénal, pour participation à une organisation criminelle, ainsi que le code pénal militaire, pour service militaire dans une autre force armée.
Selon l'ordonnance pénale du Ministère public de la Confédération (MPC), la peine est assortie d'un sursis de deux ans et de trois conditions. Le condamné devra poursuivre un traitement ambulatoire de type psychothérapie de soutien, il devra trouver une place de travail et, en dehors de son activité professionnelle, réaliser sur le territoire suisse un documentaire photographique sur le thème «signes de paix». Il devra en outre s'acquitter de 4700 francs de frais de procédure, sur un total de 24'700 francs.
Le jeune Romand a probablement transité par la France en décembre 2013 pour se rendre au Proche-Orient. Trois mois plus tard, il est revenu dans son pays natal, apparemment déçu. Il avait dit avoir été endoctriné sur internet via une filière française de recrutement et serait resté deux semaines dans les camps d'entraînement de «Daech» avant de vouloir tout quitter. Il a expliqué avoir ensuite été emprisonné 54 jours par ses camarades extrémistes, avant de pouvoir rentrer en Suisse.
Source : agences et rédaction
La condamnation de ce jeune Vaudois âgé de 30 ans, parti 3 mois en Syrie pour se battre dans les

Suivi par un psychiatre
La décision est tombée via une ordonnance pénale du procureur général Michael Lauber qui est entrée en vigueur cette semaine. Cette décision se base sur deux articles de loi: l'article 260 du code pénal, pour participation à une organisation criminelle, ainsi que le code pénal militaire, pour service militaire dans une autre force armée.
Selon l'ordonnance pénale du Ministère public de la Confédération (MPC), la peine est assortie d'un sursis de deux ans et de trois conditions. Le condamné devra poursuivre un traitement ambulatoire de type psychothérapie de soutien, il devra trouver une place de travail et, en dehors de son activité professionnelle, réaliser sur le territoire suisse un documentaire photographique sur le thème «signes de paix». Il devra en outre s'acquitter de 4700 francs de frais de procédure, sur un total de 24'700 francs.
Le jeune Romand a probablement transité par la France en décembre 2013 pour se rendre au Proche-Orient. Trois mois plus tard, il est revenu dans son pays natal, apparemment déçu. Il avait dit avoir été endoctriné sur internet via une filière française de recrutement et serait resté deux semaines dans les camps d'entraînement de «Daech» avant de vouloir tout quitter. Il a expliqué avoir ensuite été emprisonné 54 jours par ses camarades extrémistes, avant de pouvoir rentrer en Suisse.
Source : agences et rédaction
Comments

