Mouallem en Russie, dialogue inter-syrien et lutte antiterroriste au menu
Le président russe Vladimir Poutine a accueilli mercredi pour la première fois le ministre des Affaires étrangères syrien, Walid Mouallem, pour une rencontre à huis clos consacrée notamment à la relance du «processus de paix».
Le Kremlin s'est contenté d'indiquer que MM. Poutine et Mouallem, qui se sont entretenus dans la résidence présidentielle de Sotchi au bord de la mer Noire, «ont discuté des relations russo-syriennes».
Mais l'objectif de Moscou est de relancer les «pourparlers de paix» entre le régime et une partie de opposition, au point mort depuis presque dix mois après les conférence de
paix de Genève I en 2012, et Genève II en janvier et février.
«Le fait que M. Poutine reçoive la délégation dès son arrivée montre l'importance qu'il accorde à cette visite, car d'habitude les réunions à Moscou se tiennent avec le chef de diplomatie Sergueï Lavrov», a confié à l'AFP un haut responsable syrien sous couvert de l'anonymat.
Sergueï Lavrov a également assisté à la rencontre entre MM. Poutine et Mouallem, également vice-Premier ministre, selon une photo disponible sur le site du Kremlin.
Le ministère russe des Affaires étrangères a confirmé en terme très diplomatique que la relance du «processus de paix» était au menu des discussions. «Le problème de l'instauration d'un processus politique (en Syrie) va occuper une place importante» dans cette rencontre, avait annoncé la diplomatie russe à la veille de la visite de M. Mouallem.
Moscou «va réitérer de nouveau sa volonté de proposer une +plateforme moscovite+ pour les contacts appropriés entre des responsables du gouvernement syrien et un large spectre des forces sociales et politiques de la société syrienne», avait précisé le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
«Nous avons beaucoup de questions concernant le règlement politique» en Syrie «et on ne peut pas bien sûr le discuter sans les Syriens, c'est pourquoi cette visite a une telle importance», avait déclaré un vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, cité par l'agence publique Ria Novosti.
Lutte antiterroriste
Concernant la lutte anti-terroriste, la diplomatie russe avait indiqué que «Moscou part du fait que l’affrontement du terrorisme et l’extrémisme qui menacent la stabilité et la sécurité au Moyen-Orient et d’autres régions du monde est une priorité et que le gouvernement syrien assume l’essentiel fardeau à ce sujet».
La soi-disant «opération de la lutte antiterroriste, menée par les Etats-Unis et leurs alliés sans coordination avec la Syrie réalisent des résultats limités», souligne le communiqué.
Et de poursuivre: «La lutte antiterroriste efficace ne peut être réalisée sans le respect stricte des articles de la loi internationale, dont ceux relatifs à la souveraineté des Etats et à la non-ingérence dans leurs affaires intérieures».
«M. Mouallem et les responsables russes aborderont aussi le rôle de la Syrie et la Russie, dans l’affrontement du terrorisme et l’extrémisme conformément aux résolutions 2170 et 2178 du conseil de sécurité», conclu le communiqué.
La demande de Damas d'accélérer la livraison de missiles anti-aériens russes S-300 pourrait aussi être évoquée lors de la visite de M. Mouallem qui s'achève jeudi, selon les agences russes.
Source: agences et rédaction
Le Kremlin s'est contenté d'indiquer que MM. Poutine et Mouallem, qui se sont entretenus dans la résidence présidentielle de Sotchi au bord de la mer Noire, «ont discuté des relations russo-syriennes».
Mais l'objectif de Moscou est de relancer les «pourparlers de paix» entre le régime et une partie de opposition, au point mort depuis presque dix mois après les conférence de
paix de Genève I en 2012, et Genève II en janvier et février.«Le fait que M. Poutine reçoive la délégation dès son arrivée montre l'importance qu'il accorde à cette visite, car d'habitude les réunions à Moscou se tiennent avec le chef de diplomatie Sergueï Lavrov», a confié à l'AFP un haut responsable syrien sous couvert de l'anonymat.
Sergueï Lavrov a également assisté à la rencontre entre MM. Poutine et Mouallem, également vice-Premier ministre, selon une photo disponible sur le site du Kremlin.
Le ministère russe des Affaires étrangères a confirmé en terme très diplomatique que la relance du «processus de paix» était au menu des discussions. «Le problème de l'instauration d'un processus politique (en Syrie) va occuper une place importante» dans cette rencontre, avait annoncé la diplomatie russe à la veille de la visite de M. Mouallem.
Moscou «va réitérer de nouveau sa volonté de proposer une +plateforme moscovite+ pour les contacts appropriés entre des responsables du gouvernement syrien et un large spectre des forces sociales et politiques de la société syrienne», avait précisé le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
«Nous avons beaucoup de questions concernant le règlement politique» en Syrie «et on ne peut pas bien sûr le discuter sans les Syriens, c'est pourquoi cette visite a une telle importance», avait déclaré un vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, cité par l'agence publique Ria Novosti.
Lutte antiterroriste
Concernant la lutte anti-terroriste, la diplomatie russe avait indiqué que «Moscou part du fait que l’affrontement du terrorisme et l’extrémisme qui menacent la stabilité et la sécurité au Moyen-Orient et d’autres régions du monde est une priorité et que le gouvernement syrien assume l’essentiel fardeau à ce sujet».
La soi-disant «opération de la lutte antiterroriste, menée par les Etats-Unis et leurs alliés sans coordination avec la Syrie réalisent des résultats limités», souligne le communiqué.
Et de poursuivre: «La lutte antiterroriste efficace ne peut être réalisée sans le respect stricte des articles de la loi internationale, dont ceux relatifs à la souveraineté des Etats et à la non-ingérence dans leurs affaires intérieures».
«M. Mouallem et les responsables russes aborderont aussi le rôle de la Syrie et la Russie, dans l’affrontement du terrorisme et l’extrémisme conformément aux résolutions 2170 et 2178 du conseil de sécurité», conclu le communiqué.
La demande de Damas d'accélérer la livraison de missiles anti-aériens russes S-300 pourrait aussi être évoquée lors de la visite de M. Mouallem qui s'achève jeudi, selon les agences russes.
Source: agences et rédaction
Comments
//