Ankara et Washington vont former des combattants de la soi-disant «opposition syrienne modérée»

La Turquie et les États-Unis ont finalisé leur accord en vue d'équiper et d'entraîner sur le sol turc environ 2 000 combattants de la soi-disant «opposition syrienne modérée», a rapporté samedi 15 novembre le journal Hürriyet Daily News.
L'entraînement de ces forces de la soi-disant «Armée syrienne libre» (ASL) devrait débuter à la
fin décembre au centre d'entraînement de la gendarmerie de Kirsehir (centre), à environ 150 km au sud-est de la capitale Ankara, a ajouté le quotidien turc de langue anglaise sur la foi de sources non identifiées.
La formation de ces hommes de l'«ASL» sera dispensée par des militaires turcs et américains mais leur équipement et le coût de leur entraînement seront entièrement pris en charge par les États-Unis, selon Hürriyet Daily News. Les derniers détails de ce plan ont été réglés entre des chefs militaires des deux pays lors d'une rencontre cette semaine au quartier général des forces armées turques (TSK).
La Turquie refuse catégoriquement de venir militairement en aide aux forces kurdes qui défendent depuis deux mois la ville syrienne kurde de Kobané (Aïn el-Arab en langue arabe) assiégée par les extrémistes de «Daech».
Ankara considère le principal parti kurde de Syrie comme un mouvement «terroriste» et redoute qu'un soutien militaire à sa milice armée ne profite aux rebelles «frères» du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui mènent depuis 1984 la rébellion contre Ankara. Il privilégie la lutte directe contre le régime du président syrien Bachar el-Assad, sa bête noire.
Sous la pression des États-Unis, la Turquie a toutefois autorisé le passage vers Kobané, via son territoire, de 150 combattants peshmergas venus de la province autonome kurde d'Irak, avec laquelle il entretient de bonnes relations. Les États-Unis soutiennent de leur côté ouvertement les Kurdes de Syrie, auxquels ils fournissent armes et des munitions.
Source : AFP
L'entraînement de ces forces de la soi-disant «Armée syrienne libre» (ASL) devrait débuter à la

La formation de ces hommes de l'«ASL» sera dispensée par des militaires turcs et américains mais leur équipement et le coût de leur entraînement seront entièrement pris en charge par les États-Unis, selon Hürriyet Daily News. Les derniers détails de ce plan ont été réglés entre des chefs militaires des deux pays lors d'une rencontre cette semaine au quartier général des forces armées turques (TSK).
La Turquie refuse catégoriquement de venir militairement en aide aux forces kurdes qui défendent depuis deux mois la ville syrienne kurde de Kobané (Aïn el-Arab en langue arabe) assiégée par les extrémistes de «Daech».
Ankara considère le principal parti kurde de Syrie comme un mouvement «terroriste» et redoute qu'un soutien militaire à sa milice armée ne profite aux rebelles «frères» du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui mènent depuis 1984 la rébellion contre Ankara. Il privilégie la lutte directe contre le régime du président syrien Bachar el-Assad, sa bête noire.
Sous la pression des États-Unis, la Turquie a toutefois autorisé le passage vers Kobané, via son territoire, de 150 combattants peshmergas venus de la province autonome kurde d'Irak, avec laquelle il entretient de bonnes relations. Les États-Unis soutiennent de leur côté ouvertement les Kurdes de Syrie, auxquels ils fournissent armes et des munitions.
Source : AFP
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