Bosnie: onze extrémistes, dont des ex-combattants en Syrie et en Irak, arrêtés

Onze extrémistes bosniens soupçonnés d'avoir participé aux combats en Syrie et en Irak ou d'avoir «financé des activités terroristes» ont été arrêtés jeudi dans plusieurs villes de ce pays balkanique, majoritairement musulman, ont indiqué des sources policière et judiciaire.
«Onze suspects ont été arrêtés et des perquisitions sont en cours dans plusieurs endroits», selon un communiqué de la police. Cette opération se déroule notamment à Sarajevo, mais également à Zenica et Kakanj (centre) ainsi qu'à Maglaj et Zivinice (nord), précise la même
source.
Les personnes arrêtées sont soupçonnées d'avoir «financé des activités terroristes, d'avoir organisé des groupes terroristes ou d'avoir illégalement rejoint des formations paramilitaires étrangères», explique de son côté le Parquet.
Plusieurs suspects sont soupçonnés d'avoir combattu en 2013 dans les rangs de «groupes radicaux terroristes», sur le territoire syrien ou irakien, selon ces mêmes sources.
Cette action des autorités bosniennes est le deuxième volet l'opération «Damas» menée en septembre et lors de laquelle seize extrémistes avaient été interpellés, dont cinq sont toujours détenus. La Bosnie s'est dotée en avril d'une nouvelle législation prévoyant des peines allant jusqu'à dix ans d'emprisonnement pour les extrémistes et leurs recruteurs.
Selon les estimations des renseignements bosniens publiées par la presse locale, quelque 150 ressortissants bosniens combattent actuellement au sein de groupes extrémistes en Irak ou en Syrie et une vingtaine y ont été tués. Environ 50 autres extrémistes sont rentrés en Bosnie.
Pendant la guerre intercommunautaire de Bosnie (1992-95), des centaines de combattants extrémistes avaient rejoint «les forces musulmanes bosniennes». La plupart ont quitté le pays durant ou après le conflit, mais certains membres de la communauté musulmane de Bosnie, essentiellement modérée, ont adopté leur doctrine et leur mode de vie inspirés de l'intégrisme saoudien wahhabite, qui n'existait pas dans le pays avant la guerre.
Source: agences et rédaction
«Onze suspects ont été arrêtés et des perquisitions sont en cours dans plusieurs endroits», selon un communiqué de la police. Cette opération se déroule notamment à Sarajevo, mais également à Zenica et Kakanj (centre) ainsi qu'à Maglaj et Zivinice (nord), précise la même

Les personnes arrêtées sont soupçonnées d'avoir «financé des activités terroristes, d'avoir organisé des groupes terroristes ou d'avoir illégalement rejoint des formations paramilitaires étrangères», explique de son côté le Parquet.
Plusieurs suspects sont soupçonnés d'avoir combattu en 2013 dans les rangs de «groupes radicaux terroristes», sur le territoire syrien ou irakien, selon ces mêmes sources.
Cette action des autorités bosniennes est le deuxième volet l'opération «Damas» menée en septembre et lors de laquelle seize extrémistes avaient été interpellés, dont cinq sont toujours détenus. La Bosnie s'est dotée en avril d'une nouvelle législation prévoyant des peines allant jusqu'à dix ans d'emprisonnement pour les extrémistes et leurs recruteurs.
Selon les estimations des renseignements bosniens publiées par la presse locale, quelque 150 ressortissants bosniens combattent actuellement au sein de groupes extrémistes en Irak ou en Syrie et une vingtaine y ont été tués. Environ 50 autres extrémistes sont rentrés en Bosnie.
Pendant la guerre intercommunautaire de Bosnie (1992-95), des centaines de combattants extrémistes avaient rejoint «les forces musulmanes bosniennes». La plupart ont quitté le pays durant ou après le conflit, mais certains membres de la communauté musulmane de Bosnie, essentiellement modérée, ont adopté leur doctrine et leur mode de vie inspirés de l'intégrisme saoudien wahhabite, qui n'existait pas dans le pays avant la guerre.
Source: agences et rédaction
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