Syrie: les peshmergas irakiens à destination de Kobané arrivés à la frontière turque

Le convoi d’une quarantaine de véhicules transportant les renforts de combattants kurdes irakiens à destination de la ville syrienne kurde de Kobané assiégée par les extrémistes est arrivé dans la nuit de mercredi à jeudi dans la ville frontalière turque de Suruç.
Ces peshmergas ont rejoint un premier contingent de combattants venus de la province autonome du Kurdistan irakien acheminé à Suruç vingt-quatre heures plus tôt par avion et se trouvaient jeudi dans un dépôt situé à la lisière de la ville et étroitement gardé par les forces de sécurité turques, a constaté un photographe de l’AFP.
Les autorités turques n’ont donné aucune information sur la date à laquelle ces troupes
franchiraient la frontière pour rejoindre Kobané.
Chargé d’armes lourdes, ce convoi a franchi la frontière entre l’Irak et la Turquie tôt mercredi et a rallié Suruc, à près de 400 km de là, au terme d’un lent périple routier au cours duquel il a été acclamé par des milliers de Kurdes de Turquie.
Sous la pression des Etats-Unis, le gouvernement turc a autorisé la semaine dernière le passage via son territoire d'environ 150 combattants venus de la province autonome kurde d'Irak, avec laquelle il entretient de bonnes relations.
La Turquie refuse de venir militairement en aide aux forces kurdes syriennes qui défendent depuis plus d'un mois Kobané (Aïn al-Arab en langue arabe) assiégée par le groupe terroriste «Daech», sous prétexte qu’elle craint qu'une telle opération ne profite au régime du président syrien Bachar al-Assad, sa bête noire, et aux Kurdes syriens et turcs.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié ces derniers jours à plusieurs reprises le Parti de l'union démocratique (PYD), le principal parti kurde de Syrie dont la branche armée mène le combat contre «Daech», de «terroriste», comme le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui mène depuis 1984 la rébellion contre Ankara.
Source: agences et rédaction
Ces peshmergas ont rejoint un premier contingent de combattants venus de la province autonome du Kurdistan irakien acheminé à Suruç vingt-quatre heures plus tôt par avion et se trouvaient jeudi dans un dépôt situé à la lisière de la ville et étroitement gardé par les forces de sécurité turques, a constaté un photographe de l’AFP.
Les autorités turques n’ont donné aucune information sur la date à laquelle ces troupes

Chargé d’armes lourdes, ce convoi a franchi la frontière entre l’Irak et la Turquie tôt mercredi et a rallié Suruc, à près de 400 km de là, au terme d’un lent périple routier au cours duquel il a été acclamé par des milliers de Kurdes de Turquie.
Sous la pression des Etats-Unis, le gouvernement turc a autorisé la semaine dernière le passage via son territoire d'environ 150 combattants venus de la province autonome kurde d'Irak, avec laquelle il entretient de bonnes relations.
La Turquie refuse de venir militairement en aide aux forces kurdes syriennes qui défendent depuis plus d'un mois Kobané (Aïn al-Arab en langue arabe) assiégée par le groupe terroriste «Daech», sous prétexte qu’elle craint qu'une telle opération ne profite au régime du président syrien Bachar al-Assad, sa bête noire, et aux Kurdes syriens et turcs.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié ces derniers jours à plusieurs reprises le Parti de l'union démocratique (PYD), le principal parti kurde de Syrie dont la branche armée mène le combat contre «Daech», de «terroriste», comme le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui mène depuis 1984 la rébellion contre Ankara.
Source: agences et rédaction
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