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Nouvelle attaque de «Daech» à la frontière turque au nord de Kobané

Nouvelle attaque de «Daech» à la frontière turque au nord de Kobané
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Les extrémistes du soi-disant «Etat islamique» (EI ou Daech) ont tiré samedi à l'aube en direction de la frontière turque, au nord de Kobané, ville syrienne défendue farouchement par les Kurdes, qui attendent des renforts venus du Kurdistan irakien.

Dans la nuit de vendredi à samedi 25 octobre, de violents combats ont de nouveau fait rage dans la troisième ville kurde de Syrie, contre laquelle les extrémistes ont lancé le 16 septembre une vaste offensive.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), des combattants de ce groupe extrémiste positionnés près de la frontière turque «ont tiré à l'artillerie lourde (...) en direction» de la frontière. «Quatre obus sont tombés dans la zone du poste frontière», a précisé l'OSDH.

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Moins bien armées et moins nombreuses que les miliciens de «Daech», les forces kurdes, quiNouvelle attaque de «Daech» à la frontière turque au nord de Kobané résistent cependant de façon acharnée, doivent enfin recevoir la semaine prochaine l'aide de dizaines de peshmergas, des combattants du Kurdistan irakien.
Au nombre de 200 au maximum selon un porte-parole de cette région autonome, ils devraient transiter par la Turquie, qui a autorisé leur passage lundi. Mais Ankara refuse toujours de laisser passer des Kurdes d'autres nationalités et d'aider militairement les combattants kurdes que la Turquie assimile à des «terroristes», liés aux rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Les forces kurdes au sol sont aidées depuis fin septembre par des raids aériens de la coalition internationale, menée par les États-Unis. Selon l'OSDH, dans la nuit, une frappe a ainsi visé des positions de «Daech» dans l'est de Kobané.

Plus de 600 raids aériens menés par la coalition

Au total, entre la Syrie et l'Irak, où la coalition opère depuis le 8 août, plus de 600 raids aériens ont été menés et plus de 1 700 bombes larguées, selon le Commandement militaire américain chargé de la région (Centcom).
En Irak, dans la nuit de jeudi à vendredi, les forces de la coalition ont détruit un arsenal et un centre d'entraînement extrémiste dans la région de Kirkouk (nord), au cours d'un raid présenté comme massif.
La frappe a permis de détruire des bâtiments dans lesquels les extrémistes «produisaient leurs pièges, leurs bombes, leurs armes pour attaquer les forces irakiennes», a déclaré le chef d'état-major des armées françaises, Pierre de Villiers, sur la radio Europe 1. «De l'ordre de 70 bombes ont été larguées (...) Je crois pouvoir dire qu'on leur a fait mal (...) L'opération est réussie», a affirmé l'officier.

Les terroristes continuent d'avancer

Il s'agit du septième raid de la France contre «Daech» en Irak, et le président François Hollande a affirmé que Paris allait «accélérer le rythme de ses actions» pour «frapper durement l'organisation terroriste». Mais en dépit de cet appui aérien international, les extrémistes ont enregistré des avancées en Irak ces derniers jours. Dans le nord, ils assiègent de nouveau le Mont Sinjar, où sont pris au piège des centaines de familles yazidies. Plus au sud, ce groupe extrémiste, accusé par l'ONU de crimes contre l'humanité, s'est emparé d'un nouveau secteur dans la province d'Al-Anbar, à l'ouest de Bagdad, quasiment entièrement sous leur coupe. Selon un responsable de l'armée américaine, il faudra plusieurs mois avant que l'armée irakienne soit en mesure de lancer une grande offensive pour reprendre le territoire cédé à «Daech» lors de sa fulgurante offensive en juin.

source : AFP

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