Le terrorisme frappe l’Egypte: 28 soldats tués et 31 blessés dans un attentat suicide dans le Sinaï
L'Egypte a décrété vendredi 24 octobre l'Etat d'urgence de trois mois sur une partie du nord et du centre de la péninsule du Sinaï, a annoncé la présidence dans un communiqué après la mort de 28 soldats dans un attentat suicide.
Cet état d'urgence débutera samedi matin à 3H00 GMT, «pour une durée de trois mois» et
s'accompagne d'un couvre-feu, selon le communiqué de la présidence. Vendredi, un kamikaze a tué 28 soldats et blessé 31 autres en précipitant sa voiture bourrée d'explosifs contre un barrage de l'armée dans le Sinaï égyptien, provoquant une puissante explosion. L'attentat suicide s'est produit dans une région agricole au nord-ouest d'Al-Arich, le chef-lieu de la province du Nord-Sinaï, selon des responsables de la sécurité.
L'Egypte est le théâtre d'une vague d'attentats visant les forces de sécurité depuis que l'armée a arrêté en juillet 2013 le président relevant des Frères musulmans Mohammad Morsi. Ces attaques sont revendiquées principalement par des groupes extrémistes.
Peu après l'attaque, le président Abdel Fattah al-Sissi a annoncé trois jours de deuil national et convoqué une réunion du Conseil de défense nationale «afin de suivre les développements dans le Sinaï», selon un communiqué de la présidence.
L'Union européenne et les Etats-Unis ont condamné l'attaque, Washington affirmant que les autorités américaines «souten(aient) les efforts du gouvernement égyptien pour contrer la menace terroriste dans le pays».
Multiplication des attaques
Dans un incident séparé vendredi, des hommes armés ont tué un officier et blessé un soldat à un barrage au sud d'Al-Arich, selon des responsables. Mercredi, au moins six policiers et trois passants avaient déjà été blessés par l'explosion d'une bombe près de l'université du Caire.
En juillet, 22 soldats avaient été tués dans une attaque contre un poste de contrôle militaire dans l'ouest du pays, près de la frontière avec la Libye. Et en août 2013, peu après l'éviction de M. Morsi, 25 policiers avaient péri dans le Sinaï lorsque des hommes armés avaient tiré à la roquette et à l'arme automatique sur deux minibus de la police se dirigeant vers la ville de Rafah, à la frontière avec Gaza.
D'abord cantonnées au nord du Sinaï, région montagneuse et désertique jouxtant la Palestine occupée, les attaques extrémistes ont ensuite gagné le delta du Nil et la capitale. Ansar Beït al-Maqdess (Les Partisans de Jérusalem, en arabe), un groupe terroriste basé dans le nord du Sinaï, a revendiqué la plupart des attentats visant les forces de sécurité depuis l'été 2013. Ce groupe a récemment exprimé son «soutien» à l'organisation terroriste «Daech» qui s'est emparée de larges territoires en Irak et en Syrie.
Source : AFP et rédaction
Cet état d'urgence débutera samedi matin à 3H00 GMT, «pour une durée de trois mois» et
s'accompagne d'un couvre-feu, selon le communiqué de la présidence. Vendredi, un kamikaze a tué 28 soldats et blessé 31 autres en précipitant sa voiture bourrée d'explosifs contre un barrage de l'armée dans le Sinaï égyptien, provoquant une puissante explosion. L'attentat suicide s'est produit dans une région agricole au nord-ouest d'Al-Arich, le chef-lieu de la province du Nord-Sinaï, selon des responsables de la sécurité.L'Egypte est le théâtre d'une vague d'attentats visant les forces de sécurité depuis que l'armée a arrêté en juillet 2013 le président relevant des Frères musulmans Mohammad Morsi. Ces attaques sont revendiquées principalement par des groupes extrémistes.
Peu après l'attaque, le président Abdel Fattah al-Sissi a annoncé trois jours de deuil national et convoqué une réunion du Conseil de défense nationale «afin de suivre les développements dans le Sinaï», selon un communiqué de la présidence.
L'Union européenne et les Etats-Unis ont condamné l'attaque, Washington affirmant que les autorités américaines «souten(aient) les efforts du gouvernement égyptien pour contrer la menace terroriste dans le pays».
Multiplication des attaques
Dans un incident séparé vendredi, des hommes armés ont tué un officier et blessé un soldat à un barrage au sud d'Al-Arich, selon des responsables. Mercredi, au moins six policiers et trois passants avaient déjà été blessés par l'explosion d'une bombe près de l'université du Caire.
En juillet, 22 soldats avaient été tués dans une attaque contre un poste de contrôle militaire dans l'ouest du pays, près de la frontière avec la Libye. Et en août 2013, peu après l'éviction de M. Morsi, 25 policiers avaient péri dans le Sinaï lorsque des hommes armés avaient tiré à la roquette et à l'arme automatique sur deux minibus de la police se dirigeant vers la ville de Rafah, à la frontière avec Gaza.
D'abord cantonnées au nord du Sinaï, région montagneuse et désertique jouxtant la Palestine occupée, les attaques extrémistes ont ensuite gagné le delta du Nil et la capitale. Ansar Beït al-Maqdess (Les Partisans de Jérusalem, en arabe), un groupe terroriste basé dans le nord du Sinaï, a revendiqué la plupart des attentats visant les forces de sécurité depuis l'été 2013. Ce groupe a récemment exprimé son «soutien» à l'organisation terroriste «Daech» qui s'est emparée de larges territoires en Irak et en Syrie.
Source : AFP et rédaction