Les Kurdes contrôlent la majeure partie de Kobané, selon le Pentagone

Les forces kurdes contrôlent la majeure partie de la ville de Kobané à la frontière syro-turque, et les extrémistes de «Daech» n'ont pas réussi à progresser sur le terrain ces derniers jours, a affirmé mardi le Pentagone.
La situation reste «fragile», mais pour le moment les forces kurdes tiennent bon et les assauts des extrémistes sont freinés par les frappes aériennes de la coalition, a expliqué le porte-parole du département de la Défense, l'amiral John Kirby, lors d'un point de presse.
«Pour autant, les forces de l'État islamique (EI ou Daech) continuent de la menacer», avec d'importants groupes de combattants dans certaines parties de la ville, a-t-il
ajouté.
«L'État islamique n'a pas progressé à Kobané. Mais les forces kurdes à Kobané attendent toujours les renforts promis par le Kurdistan irakien après le feu vert donné par la Turquie à leur passage par sa frontière».
«Nous avons de jeunes Kurdes originaires du Kurdistan occidental que nous avons entraînés et nous allons les envoyer au combat», a déclaré Halgord Hekmet, porte-parole des peshmergas.
Mais selon le responsable local Idris Nassen, réfugié en Turquie, aucun peshmerga n'était encore arrivé mardi dans la ville. «Nous n'avons aucune information à ce sujet», a-t-il dit.
La Turquie a confirmé qu'aucun combattant kurde n'avait encore passé sa frontière. «Les peshmergas doivent encore franchir (la frontière) entre la Turquie et Kobané, et cette question doit encore être discutée», a expliqué le ministre des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu, sans autre précision.
Dans le contexte, les extrémistes de «Daech» ont progressé mardi en direction des monts Sinjar, resserrant leur étau autour de membres de la minorité religieuse yazidie restés sur place après une première offensive de «Daech» dans ce secteur du nord-ouest de l'Irak en août.
Selon divers témoignages, des milliers de yazidis ont été exécutés, enterrés vivants ou réduits en esclavage cet été par les membres du groupe terroriste.
Un parlementaire yazidi présent sur les monts Sinjar s'est interrogé sur les raisons pour lesquelles les États-Unis bombardaient activement les extrémistes autour de Kobané mais pas à Sinjar.
«Malheureusement, les avions de la coalition sont dans le ciel et peuvent voir les chars, mais ils ne les frappent pas, a expliqué Mahama Khalil. Pourquoi défendent-ils Kobané et pas Sinjar?»
Source: agences et rédaction
La situation reste «fragile», mais pour le moment les forces kurdes tiennent bon et les assauts des extrémistes sont freinés par les frappes aériennes de la coalition, a expliqué le porte-parole du département de la Défense, l'amiral John Kirby, lors d'un point de presse.
«Pour autant, les forces de l'État islamique (EI ou Daech) continuent de la menacer», avec d'importants groupes de combattants dans certaines parties de la ville, a-t-il

«L'État islamique n'a pas progressé à Kobané. Mais les forces kurdes à Kobané attendent toujours les renforts promis par le Kurdistan irakien après le feu vert donné par la Turquie à leur passage par sa frontière».
«Nous avons de jeunes Kurdes originaires du Kurdistan occidental que nous avons entraînés et nous allons les envoyer au combat», a déclaré Halgord Hekmet, porte-parole des peshmergas.
Mais selon le responsable local Idris Nassen, réfugié en Turquie, aucun peshmerga n'était encore arrivé mardi dans la ville. «Nous n'avons aucune information à ce sujet», a-t-il dit.
La Turquie a confirmé qu'aucun combattant kurde n'avait encore passé sa frontière. «Les peshmergas doivent encore franchir (la frontière) entre la Turquie et Kobané, et cette question doit encore être discutée», a expliqué le ministre des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu, sans autre précision.
Dans le contexte, les extrémistes de «Daech» ont progressé mardi en direction des monts Sinjar, resserrant leur étau autour de membres de la minorité religieuse yazidie restés sur place après une première offensive de «Daech» dans ce secteur du nord-ouest de l'Irak en août.
Selon divers témoignages, des milliers de yazidis ont été exécutés, enterrés vivants ou réduits en esclavage cet été par les membres du groupe terroriste.
Un parlementaire yazidi présent sur les monts Sinjar s'est interrogé sur les raisons pour lesquelles les États-Unis bombardaient activement les extrémistes autour de Kobané mais pas à Sinjar.
«Malheureusement, les avions de la coalition sont dans le ciel et peuvent voir les chars, mais ils ne les frappent pas, a expliqué Mahama Khalil. Pourquoi défendent-ils Kobané et pas Sinjar?»
Source: agences et rédaction
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