Pas d’accord sur le dossier gazier entre la Russie à l’Ukraine

Pour la première fois depuis leur poignée de main si commentée à la fin d'août en Biélorussie, les présidents russe et ukrainien, Vladimir Poutine et Petro Porochenko, se sont retrouvés à Milan, vendredi 17 octobre, en marge du 10e sommet euro-asiatique en présence des principaux dirigeants européens.
«Je peux dire que nous avons obtenu certains progrès, mais que des détails doivent encore être discutés», a déclaré le président ukrainien, à l'issue d'une troisième réunion avec son homologue russe en moins de douze heures.
Des progrès, mais toujours pas de «résultats concrets», a-t-il reconnu, sur ce contentieux gazier qui empoisonne non seulement les relations entre Russes et Ukrainiens, mais aussi entre Russes et Européens. Il a dit espérer un accord définitif sur cette question lors d'une réunion mardi à Bruxelles entre Européens, Ukrainiens et Russes.
Réunion à Milan entre chefs d'État ukrainien, russe et européens
Optimisme mesuré
Le président ukrainien avait déjà fait état de «progrès» après sa seconde entrevue de la journée avec Vladimir Poutine, cette fois accompagné par le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel. Après cette réunion, le président français s'était alors montré résolument optimiste, considérant que l'accord sur le gaz était «maintenant vraiment à portée de main». «C'est très important pour les Ukrainiens et très rassurant pour les Russes qui veulent effectivement être payés», a-t-il souligné.
Annonces contradictoires
Avant le sommet, M. Poutine avait mis en garde les Européens contre de «grands risques» de perturbations des livraisons de gaz cet hiver, faute d'accord dans le conflit gazier entre la Russie et l'Ukraine. Un autre problème qui sera mis sur la table lors de négociations, mardi à Bruxelles, entre Russes et Ukrainiens.
Les premiers échos de ces rencontres étaient, vendredi matin, beaucoup moins positifs, l'hôte du sommet, le président du conseil italien, Matteo Renzi, reconnaissant «beaucoup de divergences». Un peu plus tard, le porte-parole du Kremlin faisait état de «désaccords et d'incompréhension» :
«Malheureusement, certains participants [du sommet à Milan] ont fait preuve d'un manque total de volonté à comprendre la réalité de la situation dans le sud-est de l'Ukraine.»
Angela Merkel, elle, apparaissait beaucoup plus pessimiste :
«Je n'arrive pas à distinguer la moindre avancée jusqu'à présent. Nous allons continuer à discuter. Il y a eu des progrès sur certains détails, mais le principal problème est la violation continue de l'intégrité territoriale de l'Ukraine.»
Source : agences
«Je peux dire que nous avons obtenu certains progrès, mais que des détails doivent encore être discutés», a déclaré le président ukrainien, à l'issue d'une troisième réunion avec son homologue russe en moins de douze heures.
Des progrès, mais toujours pas de «résultats concrets», a-t-il reconnu, sur ce contentieux gazier qui empoisonne non seulement les relations entre Russes et Ukrainiens, mais aussi entre Russes et Européens. Il a dit espérer un accord définitif sur cette question lors d'une réunion mardi à Bruxelles entre Européens, Ukrainiens et Russes.

Optimisme mesuré
Le président ukrainien avait déjà fait état de «progrès» après sa seconde entrevue de la journée avec Vladimir Poutine, cette fois accompagné par le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel. Après cette réunion, le président français s'était alors montré résolument optimiste, considérant que l'accord sur le gaz était «maintenant vraiment à portée de main». «C'est très important pour les Ukrainiens et très rassurant pour les Russes qui veulent effectivement être payés», a-t-il souligné.
Annonces contradictoires
Avant le sommet, M. Poutine avait mis en garde les Européens contre de «grands risques» de perturbations des livraisons de gaz cet hiver, faute d'accord dans le conflit gazier entre la Russie et l'Ukraine. Un autre problème qui sera mis sur la table lors de négociations, mardi à Bruxelles, entre Russes et Ukrainiens.
Les premiers échos de ces rencontres étaient, vendredi matin, beaucoup moins positifs, l'hôte du sommet, le président du conseil italien, Matteo Renzi, reconnaissant «beaucoup de divergences». Un peu plus tard, le porte-parole du Kremlin faisait état de «désaccords et d'incompréhension» :
«Malheureusement, certains participants [du sommet à Milan] ont fait preuve d'un manque total de volonté à comprendre la réalité de la situation dans le sud-est de l'Ukraine.»
Angela Merkel, elle, apparaissait beaucoup plus pessimiste :
«Je n'arrive pas à distinguer la moindre avancée jusqu'à présent. Nous allons continuer à discuter. Il y a eu des progrès sur certains détails, mais le principal problème est la violation continue de l'intégrité territoriale de l'Ukraine.»
Source : agences