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Irlande: La Banque centrale ne validera plus les obligations «israéliennes»

Irlande: La Banque centrale ne validera plus les obligations «israéliennes»
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Par AlAhed avec agences

La Banque centrale d’Irlande ne validera plus les obligations «israéliennes» à partir de lundi, ont rapporté des médias locaux.

Selon la chaîne publique irlandaise RTE, le dernier prospectus obligatoire émis par «Israël» pour lever des fonds dans l’UE a été approuvé par le Luxembourg et non par la Banque centrale d’Irlande.

Cette décision est intervenue après des pressions croissantes de l’opposition et de militants demandant à l’institution de refuser d’autoriser les prospectus émis par «Israël».

D’après le même rapport, le gouverneur de la Banque centrale, Gabriel Makhlouf, a également confirmé cette mesure dans une lettre envoyée lundi à Mairead Farrell, présidente de la commission des finances de l’Oireachtas, le Parlement irlandais.

La dernière autorisation de prospectus par la Banque centrale d’Irlande est arrivée à expiration lundi.

Jusqu’ici, la validation des documents obligatoires pour l’ensemble de l’UE relevait du Royaume-Uni, mais «Israël» s’était ensuite tourné vers l’Irlande après le Brexit.

Samedi 30 août, avant une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l’UE à Copenhague, le vice-Premier ministre et ministre irlandais des Affaires étrangères, Simon Harris, avait averti que l’UE risquait de perdre toute crédibilité si elle ne prenait pas de «mesures concrètes» contre «Israël» face à ce qu’il a qualifié de «génocide horrifique» à Gaza.

Par ailleurs, le président irlandais, Michael D. Higgins, a qualifié la situation à Gaza de «sphère de l’irresponsabilité» et dénoncé la politique «israélienne» et l’usage irresponsable de la technologie.

Il a appelé l’ONU à intervenir via le Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, un mécanisme permettant d’entreprendre des actions coercitives, y compris le recours à la force, sans l’approbation du Conseil de sécurité, si nécessaire.

«Nous sommes dans le domaine de l’irresponsabilité», a déclaré Higgins à RTE News, qualifiant la situation à Gaza de «période tragique» dans l’histoire du monde.

Il a affirmé que le monde traverse un «moment extraordinaire» où «certains responsables israéliens s’intéressent explicitement à l’illégalité» sans se soucier du droit international.

«On ne peut pas utiliser le génocide en cours à Gaza comme une distraction face aux questions politiques négligées depuis si longtemps», a-t-il conclu.

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