Des employés de Brussels Airport partis combattre en Syrie

Plusieurs personnes employées à l'aéroport de Bruxelles sont parties combattre en Syrie et d'autres seraient encore candidates au départ, révèle mercredi une enquête de l'émission «Questions à la Une». L'aéroport de Bruxelles est l'un des endroits les plus surveillés du pays. Et pourtant, la mouvance extrémiste y aurait des sympathisants.
Il s'agit principalement de bagagistes : des travailleurs qui possèdent des badges de sécurité les menant directement au tarmac de l'aéroport, et donc aux avions. D'après la RTBF, une quinzaine de badges ont été annulés. Les services de sécurité ont agi rapidement car ces employés ne répondaient plus aux normes de sécurité pour pouvoir en disposer.
«Chez Swissport, nous ne sommes pas au courant de la situation. Nous ne pouvons donc pas
confirmer l'information», a répondu la société de manutention aéroportuaire à la RTBF. L'exploitant de l'aéroport, Brussels Airport Company, n'a pas souhaité donner de commentaires. La police fédérale n'a pour sa part pas confirmé cette information.
Parallèlement, les communes bruxelloises doivent consacrer aussi vite que possible l'attention requise à la problématique des jeunes gens partis combattre en Syrie «comme l'ont fait des plusieurs communes flamandes», ont estimé mercredi les mandataires bruxellois de la formation nationaliste flamande, Karl Vanlouwe et Johan Van den Driessche. De son côté, le ministre-président bruxellois a indiqué qu'il attendait la mise en place du gouvernement fédéral (ndlr: dont ferait partie la N-VA) pour pouvoir exercer pleinement sa compétence de coordination en matière de sécurité en Région-capitale.
Mais dans l'attente d'être invité à la table du fédéral, il prend les contacts nécessaire pour être prêt à assumer pleinement ce nouveau rôle attribué au ministre-président via la récente réforme de l'Etat, a-t-il fait savoir.
Selon Karl Vanlouwe qui a refusé de dévoiler ses sources, 141 jeunes gens ayant quitté la Belgique pour la Syrie, sont originaires des communes bruxelloises, soit la moitié de ceux qui ont quitté le pays.
Pour les deux élus N-VA, les communes bruxelloises traînent la patte dans la prise en charge des
combattants de Syrie, ne prenant aucune mesure, à l'opposé de communes flamandes telles qu'Anvers, Vilvorde, Malines et Maaseik.
La N-VA insiste pour que les communes bruxelloises radient aussi vite que possible de leur registre de la population les combattants connus. Via une application correcte et efficace du dispositif des amendes administratives communales, elles peuvent avoir une image des jeunes gens qui flânent en rue et qui font partie de groupes-cibles d'associations extrémistes. Les zones de police peuvent vérifier si les jeunes qui viennent séjourner dans la commune y résident également.
La N-VA plaide aussi pour une concertation structurée entre les différentes communes, les services de sécurité et la police en vue d'une gestion coordonnée de la problématique.
C'est précisément ce sur quoi dit plancher le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort. Depuis l'été dernier, le ministre-président bruxellois dispose d'une nouvelle compétence de coordination en matière de sécurité à Bruxelles.
Mais, a précisé mercredi Rudi Vervoort, cette mission implique de connaître les intentions du gouvernement fédéral et repose notamment sur la bonne volonté de collaboration des futurs ministres fédéraux de l'Intérieur et de la Justice.
Source : sites web
Il s'agit principalement de bagagistes : des travailleurs qui possèdent des badges de sécurité les menant directement au tarmac de l'aéroport, et donc aux avions. D'après la RTBF, une quinzaine de badges ont été annulés. Les services de sécurité ont agi rapidement car ces employés ne répondaient plus aux normes de sécurité pour pouvoir en disposer.
«Chez Swissport, nous ne sommes pas au courant de la situation. Nous ne pouvons donc pas

Parallèlement, les communes bruxelloises doivent consacrer aussi vite que possible l'attention requise à la problématique des jeunes gens partis combattre en Syrie «comme l'ont fait des plusieurs communes flamandes», ont estimé mercredi les mandataires bruxellois de la formation nationaliste flamande, Karl Vanlouwe et Johan Van den Driessche. De son côté, le ministre-président bruxellois a indiqué qu'il attendait la mise en place du gouvernement fédéral (ndlr: dont ferait partie la N-VA) pour pouvoir exercer pleinement sa compétence de coordination en matière de sécurité en Région-capitale.
Mais dans l'attente d'être invité à la table du fédéral, il prend les contacts nécessaire pour être prêt à assumer pleinement ce nouveau rôle attribué au ministre-président via la récente réforme de l'Etat, a-t-il fait savoir.
Selon Karl Vanlouwe qui a refusé de dévoiler ses sources, 141 jeunes gens ayant quitté la Belgique pour la Syrie, sont originaires des communes bruxelloises, soit la moitié de ceux qui ont quitté le pays.
Pour les deux élus N-VA, les communes bruxelloises traînent la patte dans la prise en charge des

La N-VA insiste pour que les communes bruxelloises radient aussi vite que possible de leur registre de la population les combattants connus. Via une application correcte et efficace du dispositif des amendes administratives communales, elles peuvent avoir une image des jeunes gens qui flânent en rue et qui font partie de groupes-cibles d'associations extrémistes. Les zones de police peuvent vérifier si les jeunes qui viennent séjourner dans la commune y résident également.
La N-VA plaide aussi pour une concertation structurée entre les différentes communes, les services de sécurité et la police en vue d'une gestion coordonnée de la problématique.
C'est précisément ce sur quoi dit plancher le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort. Depuis l'été dernier, le ministre-président bruxellois dispose d'une nouvelle compétence de coordination en matière de sécurité à Bruxelles.
Mais, a précisé mercredi Rudi Vervoort, cette mission implique de connaître les intentions du gouvernement fédéral et repose notamment sur la bonne volonté de collaboration des futurs ministres fédéraux de l'Intérieur et de la Justice.
Source : sites web
Comments

