Plus de 300 Belges impliqués dans les combats en Syrie

Au total, entre 300 et 350 Belges ont été impliqués dans les combats en Syrie, selon une liste réactualisée par le ministère de l'Intérieur, a-t-on appris mardi auprès de la porte-parole du ministre Melchior Wathelet, Sophie Van de Woestyne.
Les jeunes Belges et non-Belges résidant en Belgique partant et rentrant de Syrie sont recensés
depuis 2012, soit depuis l'observation des premiers phénomènes», poursuit Mme Van de Woestyne. «Nous sommes en avance sur de nombreux pays, car nous nous y sommes pris très tôt pour lancer le décompte à l'aide d'une méthode efficace.»
Les personnes de nationalité belge parties en Syrie sont d'abord identifiées, puis fichées. «À leur retour en Belgique, les 'Returnees' font bien sûr l'objet d'une attention toute particulière», explique Mme Van de Woestyne.
Les personnes identifiées sont ainsi surveillées dans le cadre de la plate-forme des «Returnees», faisant partie de la Task Force «Syrie» mise en place en avril 2013 par l'ancienne ministre de l'Intérieur, Joëlle Milquet. Pour chaque profil, une répartition entre services est faite. «Il y a soit une arrestation, soit un suivi judiciaire, soit, s'il n'y a pas de dossier judiciaire ouvert, un suivi par un service de renseignements ou par la police locale», avait détaillé Mme Milquet.
Coopération renforcée entre les différents niveaux de pouvoir
Au niveau national, comme local, la coopération a été fortement renforcée entre les services de renseignement, la police et les autorités judiciaires. Les enceintes de concertation et d'échange d'informations ont été mobilisées et consolidées par l'action de l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (OCAM).
Un échange systématique d'informations est également prévu au niveau international entre les neuf Etats européens les plus touchés par le phénomène, soit la France, l'Allemagne, la Suède, le Danemark, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, l'Irlande, l'Espagne et la Belgique.
Si les villes d'Anvers et de Bruxelles sont souvent citées comme étant des foyers de combattants par les médias, le ministère de l'Intérieur refuse de divulguer les tendances géographiques correspondantes aux départs en Syrie, jugées «confidentielles».
Source : Belga
Les jeunes Belges et non-Belges résidant en Belgique partant et rentrant de Syrie sont recensés

Les personnes de nationalité belge parties en Syrie sont d'abord identifiées, puis fichées. «À leur retour en Belgique, les 'Returnees' font bien sûr l'objet d'une attention toute particulière», explique Mme Van de Woestyne.
Les personnes identifiées sont ainsi surveillées dans le cadre de la plate-forme des «Returnees», faisant partie de la Task Force «Syrie» mise en place en avril 2013 par l'ancienne ministre de l'Intérieur, Joëlle Milquet. Pour chaque profil, une répartition entre services est faite. «Il y a soit une arrestation, soit un suivi judiciaire, soit, s'il n'y a pas de dossier judiciaire ouvert, un suivi par un service de renseignements ou par la police locale», avait détaillé Mme Milquet.
Coopération renforcée entre les différents niveaux de pouvoir
Au niveau national, comme local, la coopération a été fortement renforcée entre les services de renseignement, la police et les autorités judiciaires. Les enceintes de concertation et d'échange d'informations ont été mobilisées et consolidées par l'action de l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (OCAM).
Un échange systématique d'informations est également prévu au niveau international entre les neuf Etats européens les plus touchés par le phénomène, soit la France, l'Allemagne, la Suède, le Danemark, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, l'Irlande, l'Espagne et la Belgique.
Si les villes d'Anvers et de Bruxelles sont souvent citées comme étant des foyers de combattants par les médias, le ministère de l'Intérieur refuse de divulguer les tendances géographiques correspondantes aux départs en Syrie, jugées «confidentielles».
Source : Belga
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